Petit déjeuner avec beignets et miel qu'Hayat prépare alors que nous dormons encore.

Nous allons découvrir au cours de la descente, des villages perchés sur des pitons rocheux qui semblent plus ou moins abandonnés. Le sentier passe à travers des terrasses qui paraissent n'être plus cultivées. Il faut vraiment arriver plus bas (800 m) et au niveau du torrent, pour trouver des villages habités.

La traversée du torrent est assez épique. Le courant est très fort, et malgré cela, Loulou traverse à pied et aide Hassan et Brahim à faire traverser le reste du groupe qui n'a pas envie de prendre un bain.

Nous pique-niquons un peu plus haut, avant de grimper un défilé très raide avec plus de 50 virages sur 250 m.

La vue est magnifique en contrebas sur les terrasses cultivées au-dessus du torrent.

Après le village aux maisons roses serrées les unes contre les autres, face au soleil et bien à l'abri du vent, la chaussée est bétonnée et de belles maisons modernes étalent leur luxe.

La route s'élève jusqu'à un col à 1300 m d'où nous découvrons un horizon barré de montagnes et la piste que nous suivrons jusqu'au bivouac pas encore installé mais signalé par le camion de Chbachbah.

Hayat se met de nouveau en cuisine pour nous préparer des galettes garnies de farce (oignons, persil, ciboulette et autres aromates) : khobs Chahma.

Il est presque 18:00 et c'est le goûter servi avec le thé. Le brouillard se lève alors que le soleil n'est pas encore couché. Nous sommes à 1130 m d'altitude, il ne fait pas très chaud !