Notre marche se poursuit encore aujourd'hui dans l'oued ou au-dessus. Des villages en ruine, d'anciens ksars, des tigrems sont accrochés au flanc des montagnes rouges qui contrastent avec le bleu profond d'un ciel sans nuages.
Chbachbah n'a pas pu suivre notre route avec son camion. Il a eu pour mission de trouver un taxi qui nous conduira dans une autre région de l'Anti-Atlas.
Nous pique-niquons sans table ni chaises, devant une grotte qui sert de bergerie avant de remonter la vallée jusqu'au village d'Agouram sur un plateau désert et très venté.
Chbachbah a bien trouvé un taxi, mais celui-ci nous attend à environ cinq km de là. Nous voilà donc entassés dans le camion, parmi les tentes, les matelas et tout le matériel de l'intendance. Ce fut une grosse partie de rire, sur une piste cahoteuse à souhait, pour rejoindre le taxi, « 504 Peugeot », où là encore, on s'entasse à sept pour 50 ou 60 km de route !
Il est 17:30 (et presque nuit) quand nous arrivons au bivouac près de Aït Iften (1400 m). Nous participons tous ensemble à l'installation de la tente sur un terre-plein très humide car l'eau coule tout près et ne donne vraiment pas envie d'aller s'y tremper. Le site est cependant très beau : le village en surplomb et les falaises encore éclairées par le soleil couchant.
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