De Girolata à Curzu

    Pour ne pas faire comme tout le monde, nous prenons pour débuter, la variante qui surplombe la mer : c'est le sentier du facteur Partinello.

    Superbes points de vue sur le golfe de Girolata... petit arrêt à la plage de Tuara, où seule Mireille prend son bain matinal, et ce sera le dernier.

    Nous arrivons à l'embranchement du Tra Mare e Monti que nous avons failli rater (il fallait remonter au niveau d'une ruine de bergerie). Nous montons fort heureusement  à l'ombre de chênes-verts et d'arbousiers jusqu'à la Bocca a Croce (269 m). Beaucoup de monde et des voitures, car nous arrivons sur la route. Le moral des troupes est en berne en pensant à la montée jusqu'au Capu di Curzu (852 m), aussi Francine (mal aux articulations), Michel (pour la soutenir), Valérie et Marie-Hélène (pour faire nombre) préfèrent-ils suivre la route sinueuse mais en descente jusqu'à Curzu.

    Le reste du groupe, suant, soufflant et souffrant est heureux de trouver un terre-plein sous les chênes verts pour pique-niquer après avoir grimpé un bon moment sur la crête.

    Réconfortés par ce repos bénéfique, nous entamons la deuxième partie de la montée, en suivant des yeux Pascal, le cabri corse qui nous nargue du haut de la côte. Enfin après avoir cheminé à découvert sur la crête, nous atteignons Capu di Curzu (852 m) en sachant que désormais la descente sur Curzu (290 m) nous attend, ainsi que le gîte de M. Colonna. Après "serena", "pietra" y tutti quanti, dîner très bruyant (40 personnes entassées) dans la salle à manger.

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