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avec Jean-François et Hélène

le dimanche 19 mars toute la journée

5 en vélos et 4 dans 2 voitures suiveuses

Le point de vue de Jacques avec un stylo :

Participants : Hélène et Jean-François, Marie-Pierre et Alain, Jacques (sur les vélos)

Voitures suiveuses : Hubert et Anne amie de Marie-Pierre, sa fille Christine et son neveu Lucas.

Bon, pour une bonne sortie vélo, il faut : un beau paysage, plat si possible : la Camargue, idéal ; des cyclistes en forme ou presque ; il y en avait 5 dont un tandem, des voitures suiveuses (comme ça on ne porte rien) : Hubert et Anne l’amie de Marie-Pierre : deux voitures pour cinq cyclistes, on se croirait sur le Tour de France ! Bref, tout était paré.

Sauf que…

… Jean-François, pourtant organisateur de la sortie, nous a fait visiter Arles en voiture au lieu d’arriver par la route directe : merci le GPS !

… des lieux de rendez-vous : Mas de Rousty ou musée de la Camargue, il y en a plusieurs sur la carte et dès le départ les voitures suiveuses qui nous avaient précédé-es ne suivaient plus… vous suivez ?

… un invité pas surprise car annoncé : le Mistral à 80 km/h ; et, je vous le rappelle : on est en Camargue ! C’est plat, mais ça prend bien le vent !

… Ah ! La Camargue ! Pays des étangs, des oiseaux, des petits bacs qui permettent de se reposer en franchissant les Rhône, le petit pour nous… sauf que… ce bac ouvert 7 jours sur 7 toute l’année est… fermé ce dimanche !

… les oiseaux : eh bien cette année, ils ne sont pas encore revenus d’Afrique (ou alors ils ne sont pas partis, puisqu’il fait chaud chez nous grâce à nos déchets qui réchauffent le climat).

Bref, vous allez me dire : quelle galère cette sortie vélo, heureusement que je ne suis pas venu-e !

Pas du tout ! Ce fut génial ! D’abord on a bien ri de se perdre dans Arles, et puis c’est joli Arles : les Alyscamps, les arènes…

Puis on a finalement retrouvé nos voitures suiveuses qui sont allées à la plage des Saintes Maries tandis que nous, les cyclistes, on se faisait pousser par le vent à plus de 30km/h vers le Sud (tu me vois venir ? va falloir remonter !).

Puis on s’est trouvé un très beau lieu de pique-nique entre deux étangs, protégés-es par des roseaux non pensants, derrière lesquels on a pu surprendre quelques vols d’oiseaux : aigrettes, flamants roses, hérons et plus tard cigognes (je vous l’avais dit qu’elles n’étaient pas parties). Le pique-nique, c’est le moment ou suiveurs-ses se retrouvent avec leurs champions-nes cyclistes et où l’on se rend compte qu’on est bien contents-tes de faire partie du même club même si certains-nes pédalent, d’autres non. La bonne humeur est au rendez-vous, on apprend que la fille de l’amie de Marie-Pierre, Christine, dirige les jardins collectifs à Gardanne ; elle nous parle de la permaculture et du reste (tiens il y a des portes ouvertes de ces jardins en juin, on vous rappellera la date, on est ici, en Camargue dans un parc Naturel, c’est bien de défendre la nature partout et comme j’écris à la veille du premier tour des élections…, bon…). Chacun raconte sa petite vie, d’autres ne parlent pas mais mangent : l’après-midi sera chaud (oui ! oui ! il fait chaud en ce dimanche 19 mars).

Nous longeons la plage des Saintes Maries puis remontons face au vent (hi ! hi !) vers le Nord, dédaignons fièrement notre bac fermé, restons donc en Provence au lieu de mettre une roue en Languedoc-Roussillon ou plutôt en Occitanie-Midi-Pyrénées et au bout de 50 km… (il en restera 30 après la bière, oups !) nous vautrons sur une terrasse de bistrot pour siroter un demi bien frais, enfin pas tous-tes, juste les bons-nes, les autres ne boivent pas d’alcool. Les bons-nes, donc, qui payent ce demi lors des 30 kms face au vent cette fois qui nous restent, quand même bien fourbus pour une rando « 1 pédale » , merci Jean-François (demain je vois qu’il a mis « 3 pédales » pour la sortie Signes… ça veut dire 3 demis à l’arrivée ?).

Nous retrouvons une dernière fois nos voitures suiveuses sur le parking du musée de la Camargue, où nous savons les remercier : « Merci Hubert ! Merci l’amie de Marie-Pierre, sa fille Christine et son neveu (enfin son cousin, si on se place du côté de la fille, sinon c’est son neveu, vous suivez ?) ». Non, je ne rigole pas : avoir des voitures suiveuses c’est le top ! Et ça permet à ceux-celles qui ne veulent pas rouler en vélo de profiter de la sortie quand même.

Bon, même si l’après-midi, les voitures suiveuses ne nous ont pas suivi du tout…

Et c’est ainsi qu’on a tous-tes profité d’une belle journée de printemps en Camargue que l’on ne découvrira jamais mieux qu’à vélo (ah si ! à cheval car nos suiveurs-ses ont fait du cheval, ça fait aussi mal aux fesses que le vélo, voilà on a des sensations communes)

On a bien failli perdre un vélo (le mien qui plus est !) qui s’est détaché du toit de la voiture de Jean-François mais c’était juste à l’arrivée. On va pas en faire un plat.

Pas simple, la Camargue. Vivement Signes et ses 3 pédales !

Jacques