Compte-rendu du repérage de la randonnée

(22 avril 2017)


 

Samedi matin départ de Robion à 10 H 50. C’est tardif, mais nous avons fait la fête la veille !

Nous sommes garés devant le Théâtre de Verdure, niché à l’extrémité ouest du massif du Luberon.

Nous partons et quelques centaines de mètres plus loin, un sentier mène sur un grand pré et la Source du Boulon. Nous trouvons bien une source, mais qui ne ressemble pas à la photo de notre Topo-Guide. Nous sommes partis tard et ne prenons pas le temps de chercher plus longtemps.

Montée raide par le sentier sur une faible distance puis montée agrémentée de « marches » où il faut mettre les mains.

Nous arrivons au cirque de Boulon et les rochers de La Baude. Chemin taillé dans la roche par l’érosion.Vue sur la vallée : le Comtat Venaissin, la colline St Jacques qui surplombe Cavaillon, les Alpilles… Notre parcours est ombragé. La randonnée avec les A.N. ayant lieu un mois plus tard, nous anticipons sur la chaleur à venir.

 

       

 

Nous apercevons des rapaces que nous identifions être des faucons ainsi que des choucas ou des grands corbeaux. Le hibou Grand-duc doit dormir à cette heure-ci. Ces falaises percées de cavités servent de refuge à d’importantes colonies d’oiseaux.

Pause à la brèche du Castellas où le vent peut souffler très fort.  Quelle heure est-il ?  Il nous faut vérifier les temps de parcours car nous partirons beaucoup plus tôt le jour J ; la randonnée initiale prévue sur le guide est trop courte et nous devons la rallonger, mais pas trop tout de même.

Nous surplombons les gorges de Badarel que nous n’emprunterons pas, mais une plante arbustive rare et protégée pousse dans ce vallon. Je quitte mon sac et descends photographier une plante qui pourrait être de l’Ephédra ? Après recherches sur Internet, il semble que non… Je demanderai à notre « Présidente Herboriste » !

 

        

 

Repas face à la vallée, quelle heure est-il ? Sieste et nous voici repartis. Quelle heure est-il ?

Le sentier serpente sur un plateau recouvert de thym en fleurs, de ciste blanc, de buis, de chênes avec vue sur le Mont Ventoux. De nombreux cairns jalonnent notre parcours.

 

        

 

Voici un premier croisement de plusieurs chemins, que bien entendu, je ne reconnais pas sur la carte ! Finalement nous continuons sur le sentier balisé en jaune et à 15 h nous trouvons enfin le Pin de Maillet, indiqué sur tous les panneaux mais… pas sur la carte.

Il est trop tôt pour terminer le circuit. Sachant que le jour de la rando, il serait à peine midi…

Nous cherchons une « variante ». Il y a bien une bergerie indiquée sur la carte mais la pancarte  indique seulement « citerne ». Nous tentons le coup. Sentier étroit, arboré mais très ensoleillé et chaud… Continuer ou pas ?

Nous rencontrons un couple qui descend derrière nous qui nous conseille d’y aller. En fait, il s’agit de la bergerie et de sa citerne.

Bingo ! Le lieu est magnifique et nous déjeunerons là avec les A.N. !

 

 

Je trouve sur la table le livre d’or et le matin même, un groupe est venu nettoyer le site notamment la toiture à l’initiative de Monsieur le Maire.

Nous remontons au Pin de Maillet mais il n’y a qu’une heure pour rejoindre la voiture. Même en prenant notre temps à la bergerie, ce serait trop court… Nous cheminons en réfléchissant à une autre possibilité. Et puis nous sommes encore sur le plateau, qui même bien arboré sera très chaud un après-midi de la fin du mois de mai.

 

 

     

 

La descente nous convainc définitivement de changer de parcours : raide, mi-terre mi-cailloux, éboulis….  La fraîcheur du lieu et les cèdres (bleu du Liban ?) n’y feront rien. Nous descendrons par le vallon du Colombier et  la combe de Vidauque !

A 16 h 30 nous sommes à la voiture.

Nous allons donc à Vidauque (6 Km plus au sud) pour repérer la sortie de la combe et le lieu du rendez-vous.

Nous ferons une navette entre Vidauque et Robion et si avons l’envie et le temps, nous irons boire un coup aux Taillades près du Théâtre des Carrières…

Quant au parcours dans le vallon du Colombier, nous irons le « reconnaître » un autre samedi, juste pour le plaisir !

 

Monique


 

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