Semaine cycliste du 28 août au 4 septembre  

À Eygurande et Gardedeuil Périgord

Ou les cafés perdus

 

 

Données techniques :

  

( Récit : Jean-François   -   Photos : Patricia et Francis - Clara )

 

Récit

Samedi 28 aout   

La découverte de notre gîte a été une surprise. Niché au milieu d'une végétation plus que dense, certains sont passés devant sans même le deviner. Et il y avait beaucoup de choses à découvrir, car la maison était on ne peut plus originale.

C'est un immense bric à brac qui tient lieu de décoration. Chaque élément est à sa place, et notre logeuse adepte du « tout est décoration ». Aussi, on se retrouve face à des pièces de tracteur rouillées qui côtoient des plantes exubérantes qui font face à des jougs de bœuf soigneusement accrochés sur un mur d'une immense verrière. Partant de cette verrière, une baie vitrée, et, deux marches en contrebas, pas moins de 18 lampes éclairent faiblement la salle à manger au-dessus de tables aboutées, posées sur un sol en planches brutes.  Les surprises continuèrent un bon moment pendant la découverte des chambres et des salles de bains, où, selon les goûts et peut-être l'humeur du moment de la propriétaire, les chambres accumulent peluches, tapis et autres objets. En fin de soirée, chacun fut bien installé.

Nous pouvions alors commencer notre activité secondaire : « Apéro !! ». Et repas bien sûr.

 

Dimanche 29 aout  -  

Rendez-vous fut pris pour 9h00 pétantes ce dimanche matin. C'est au départ une petite boucle de 38 Km, avec peu de difficultés, pour partie le long d'une rivière appelée l'Isle. Mais il s'avéra que les petits kilomètres vinrent s'ajouter. Cela fut fatal à la batterie de Patricia qui dût pédaler réellement en fin de journée, cela ne fut pas sans conséquence, j'y reviens plus loin.

A part pédaler, notre occupation du matin et du début d'après-midi, fut la recherche d'un bar ou plutôt du bar pour boire un café revigorant . Nous y étions presque en ce milieu de matinée, et ce petit bar, isolé de la circulation, avec une belle terrasse ombragée, une serveuse des plus charmantes répondait à l'exhaustivité des critères requis. Cependant, nous décidâmes d'aller voir ailleurs. Et le rêve d'un bon café passa. La recherche de l'après-midi fut tout aussi infructueuse.

Revenons au problème de batterie. Tant bien que mal, Patricia finit par arriver, presque. À 600 mètres du but, difficile de résoudre l'équation vitesse + poids + déséquilibre des masses transportées (sacoches et panier) /sur route gravillonnée en virage. Il lui en faudrait plus pour ne pas prendre le départ de la deuxième journée.

Nous rentrions tôt après nos balades vélo. Chacun put se détendre et profiter du lieu paisible. La piscine, avec une eau très très fraîche ne découragea pas tout le monde. Plaisirs de la cryothérapie.

 

Lundi 30 aout  -  

Allez savoir pourquoi les départs depuis le gîte se sont tous faits vers la montée. Pour redescendre ensuite. C'est un peu une constante dans le Périgord, où les routes plates sont très très rares. De belles routes, en bon état. Presque sans voitures. Ombragées, avec de belles montées, suivies de descentes, agréables, que nous gaspillons sans compter. Les remontées ne nous effrayent pas. Nous savons que nous arriverons au bout, et, alors, un nouveau cycle recommence.

Pour cette nouvelle étape, nous avons eu la chance cette fois de trouver une belle terrasse, pressentie de loin par Jacques. Le menu apposé sur le mur extérieur était des plus alléchants, mais notre désir de réserver pour le soir, ou un des prochains jours reçut une fin de non-recevoir du patron, malgré ma lourde insistance. Nous nous rabattrons donc le soir sur un barbecue orchestré de main de maître par Michel C. Magrets, aiguillettes, côtelettes d'agneau, triptyque gagnant.

 

Mardi 31 aout  -  

Le lendemain, notre périple fut délocalisé. C'est donc à Ribérac, ville distante de 30 Km du gîte que nous enfourchons nos vélos. Une balade des plus agréables. Le relief semblait s'assagir un peu. La ville d'Aubeterre nous laissa un peu sur notre faim. Nous décidâmes donc d'aller, à toute allure,  dîner à Bonnes sur les bords de la Drones. Le retour ne fut qu'une formalité,  et on put rapidement rejoindre le café des Colonnes sur les conseils avisés de Jacques.

 

Mercredi 1er aout  -  

Nous jonglons avec la météo, qui même si elle fut agréable dans l'ensemble, voire trop lumineuse tout le long du séjour elle nous incita à modifier notre programme en fonction des prévisions alarmistes de la fin de semaine. Ainsi, ce mercredi devait normalement être dédié à une sortie vers Saint Emilion plus axée œnologie, avec un tout petit tour de vélo pour rejoindre une cave et sa dégustation de vin de Bordeaux. Mais cette journée fut décalée, et nous voilà partis vers notre montée favorite. Le tour fut agréable, avec visite d'une ferme restaurée qui reprenait les codes du XVIIIe et XIXe siècles et, plus loin, le plan d'eau de la Jemaye renouait avec la civilisation, nous pûmes profiter de tables accueillantes, d'un petit bain et d'un café servi dans des tasses en carton. C'est toujours ça.

 

Jeudi 2 septembre  -  

Jeudi, dernière randonnée en vélo. Nous en étions près de 200 Km depuis le début de semaine, et la fatigue commençait à se sentir. Toujours les mêmes paysages, juste quelques nuages de plus çà et là et la chasse aux affaires de Christophe oubliées. Puis, au sommet de la côte de Garde deuil, nous donnions les derniers coups de pédale et nous nous laissions glisser jusqu'au gîte pour garer une dernière fois nos vélos.

 

Vendredi 3 septembre  -  

En effet, le lendemain, la météo, les 240 Km dans les jambes cumulés durant la semaine, nous incitèrent à laisser les vélos au garage. C'est en voiture que nous nous rendions au château Clarisse pour une présentation d'un des quelques milliers de domaines viticoles de la région bordelaise. Les chais attendent des vendanges prometteuses. Puis, à Saint-Émilion, le café nous échappa à nouveau.

Le soir, un dernier restau. Vous vous souvenez du bar-restaurant sympathique et accueillant et le café qui nous passa sous le nez le premier jour. Notre logeuse nous en fit une contre-publicité des plus alarmantes, et, ce fut donc avec quelques craintes que nous nous apprêtions à passer cette dernière soirée. Notre repas, pourtant,  fut des plus agréables. Nous avons pu déguster quelques derniers canards et des souris d'agneau accompagnés de frites maison délicieuses. Pour finir, je commandais un café, et, même si je n'ai pas l'habitude d'en boire le soir, celui-ci, je ne le laissai pas passer.

Jean-François                             

 

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 TOUTES LES PHOTOS de Francis, Patricia et Clara

 

Dimanche 29 aout

 

 

Lundi 30 aout

 

 

Mardi 31 aout

 

 

Mercredi 1er aout

 

 

Jeudi 2 septembre

 

 

Vendredi 3 septembre