Dimanche
10 Octobre 2015 . 9h30 . Rougiers, (var), 1568 habitants qui dorment.
Un petit groupe d’individus colorés cherche sa moitié, un autre petit groupe
qui les attend avec des bâtons. Faut dire, c’est grand Rougiers, et puis on
s’est levé tôt pour un Dimanche, on n'est pas encore opérationnel. Ah ! mais voilà
Michel, ouf ! on est sauvé. On retrouve ceux qui sont au bon endroit.
Embrassades, « comment ça va » et hop, la file indienne bigarrée est
prête à affronter tous les dénivelés. Mais les trous alors ça, on ne s’y
attendait pas. Des mystères profonds et mortels ! Ce sont les puits dont
Michel, spéléologue éclairé, connait tous les secrets : l’amont, l’aval
(c’est le plus important, il nous l’a expliqué), 7 heures pour descendre, à
l’étroit, dans la boue, de profil pour pas toucher la paroi avec son nez, on
rampe comme un ver, avec notre lampe torche, oh la la ! je ne peux plus
respirer ! trois cents mètres sous la terre, et le bruit sourd des pales
de l’hélicoptère qui survole le terrain ! This is the end !
L’hélicoptère s’appelait « Ecureuil », et puis Michel nous explique
qu’il survolait au service de la géologie, c’était pour la science !
N’empêche, nous, ça nous impressionne ces expéditions dans le ventre de la terre !
Allez, en route, on reprend la marche ! Non mais, on est des guerriers quand
même !
On a traversé de beaux paysages, ça sent fort le thym, la forêt est clairsemée, le chemin est large, des pins, des bruyères et tout à coup la vallée à perte de vue. Au loin, la Sainte Victoire, les Bésillons, d’autres villages, d’autres cimes dont j’ai oublié les noms. Tout est calme ; jusqu’au chenil ; des chiens à la gueule immense qui aboient méchamment. Robert, passe une main pacifique à travers la grille pour les caresser, y craint dégun Robert ! il porte une plume de faisan et il boit le vin dans une outre en peau de chèvre !
Il
faisait vraiment beau et puis on a eu un petit creux. Chandelle gourmande, les
uns à l’ombre, les autres au soleil d’octobre, les madeleines citronnées de
Noëlle (*), un délice, le bon rosé d’Hubert…Petite sieste et ça repart. Michel a
décidé qu’on allait passer par là, LA. Y
a pas de chemin. Des ronces, des chênes Kermès ( t’as vu ça Mireille, j’ai
retenu !), et puis des branches dans la figure, des trucs qui griffent les
mollets, pas de traits rouges et blancs, pas de traits jaunes ou bleus, pas de
chemin, on zigzague au milieu de nulle part, et voilà, on arrive sur la
route ! Mais comment t’as fait ça Michel ?! je suis vraiment
impressionnée. Ensuite, notre guide tout terrain nous a conduit jusqu’au
Castrum St Jean, vestige d’un château du 12eme siècle. On a goûté : les paysages
avec les yeux, le nougat de Francine avec les dents .
Sur le chemin du retour on est toujours 19, comme au départ. On papote ici et là, on contemple, on dit rien, on anticipe la saveur de la douche du soir etc . Marie-Pierre et moi, un petit moment, on prend une variante vers Tipaza, et dans les yeux de Marie-Pierre j’ai vu une Algérie que je ne connaissais pas, et une sacrée tranche de vie aussi. Après on a croisé des chasseurs, des vrais, en treillis, qui disent pas bonjour. On aurait dit l’armée de Poutine. Mais ils nous ont laissés passer.
On marche encore, toujours en couleurs et avec nos bâtons. Les chiens aboient, la caravane passe. Robert salue la meute, même pas peur !
Pour finir, après la géologie, un peu de généalogie. Le saviez-vous ? : Francine est la sœur de Clara dont le beau frère est Michel dont le beau frère (à Michel) est Raymond puisque son épouse (de Raymond) est Michel heu !... est Jacqueline et que Christophe est le beau frère de Francine puisque l’époux de Clara est la belle sœur de Michel, guide de tous les guides ce jour là !
Anne
PS : Sylvie, tu as reçu le prix de la Coquette Randonnette, la classe, yeah !
Voici donc la recette :
Préchauffer le four à 200°
1°) Mélanger le sucre et les œufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
2°) Ajouter le beurre fondu et la farine petit à petit.
3°) Ajouter le zeste de citron ou la fleur d’oranger.
4°) Remplir les moules à silicone et enfournez ( il faut que le four soit bien chaud !)et laisser cuire entre 10 et 15 minutes ( surveiller de près ).
5°) Démouler dès qu’elles ont un peu refroidi !
Bon appétit ! Bonnes vacances et à la prochaine pour une belle rando !
Noëlle
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
11 | 12 | 13 | 14 | 15 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
21 | 22 | 23 | 24 | 25 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
![]() |
||||
31 |