Week-end en Ardèche avec les Fourmis Vertes
Du vendredi 8 octobre au dimanche 9 octobre 2011
A Denise, la mère d'Alain, qui lit le journal des AN et aime les détails,
Vendredi soir, Mireille et moi, sommes arrivées au camping Mille Étoiles, à Labastide de Virac. Max, l'ami de Mireille, organisateur du week-end AN- Fourmis Vertes de Bagnol sur Cèze, nous avez précédées de peu. Avec l'arrivée de Marie-Pierre et Alain, nous étions au complet.
Nous avons monté les tentes à la frontale avant de nous attabler devant quelques boites pour moi, et un dîner plus raffiné pour les autres.
Ayant préparé le week-end avec précipitation, j'avais oublié bâtons de randonnée, lampe frontale, café du matin et soupe du soir. Heureusement mes prévoyants comparses ont pourvu à mes besoins.
La nuit fut calme, le réveil à 07h inutile, tout le monde attendait le lever.
Après une douche ,chaude certes ,mais prise dans l'obscurité (économie des gérants du camping ?) nous avons déjeuné, chacun faisant assaut de confiture maison réalisée à partir de fruits improbables. Max sortait de ses placards de cuisine improvisés de multiples trésors.
Ensuite ,nous avons retrouvé les Fourmis Vertes venues de la région: Isabelle, Emmanuelle, Murielle, Bernard et Daniel. Ils avaient porté la fougasse pour nous faire oublier leur léger retard.
Nous avons marché jusqu'aux gorges de l'Ardèche et sommes descendus sur ses rives. Après une brève remontée de la rivière, Max nous a annoncé le passage à gué prévu dans la balade.
Son franchissement était impératif, un retour sur nos traces « inenvisageable ».
De gué, nous n'en avons point vu, la rivière faisait plus de 100 mètres de largeur et le courant était assez fort. En raison du niveau de l'eau nous avons dû abandonner nos pantalons et les 3 AN féminines se sont retrouvées en culotte noire identique, ayant heureusement ce jour-là, délaissé dentelles et froufrous.
L'eau remontait jusqu'à mi-cuisses des randonneurs normaux, jusqu'aux fesses des moins bien loties, c'est à dire Marie-Pierre et moi- même.
Les premiers mètres dans une eau glacée et rapide furent délicats. Mon bâton de randonnée télescopique a choisi l'endroit le plus profond pour se replier .
Enfin, l'épreuve s'achevait ,quand Marie-Pierre a chu à quatre pattes en direction d'un Est hypothétique. Sauvant son sac de la noyade elle a réussi à reprendre pied, non sans avoir lâché quelques jurons !
Le retour sur la berge fut un soulagement et nous avons séché sous un soleil bien chaud, fiers de notre exploit.
La suite de la balade fut agréable et aisée. La sieste, après le pique-nique, un peu écourtée pour un AN moyen, mais nous avons joué la carte du consensus ,étant les invités des Fourmis Vertes.
Arrivés au Pont d'Arc les choses se sont de nouveau corsées avec deux passages aériens pour lesquels Max et Daniel ont installé une corde de sécurité et de soutien moral. Nous nous sommes plutôt bien comportés dans cette épreuve et avons sans encombrement boucler nos 7 h de marche.
Après avoir quitté nos compagnons du jour, nous avons regagné le camping, non sans avoir fait emplette d'une nouvelle bouteille de vin et de délicieux fromages de chèvre.
Le vent s'était levé, nous avons dîné au jour finissant, Max avait fait griller quelques châtaignes et, à 20h30 tout le monde était dans son duvet.
Une nuit de 11h demande une richesse intérieure qui me fait défaut et le matin fut le bienvenu.
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