Le dimanche 15 octobre 2017 avec Serge
Au départ, nous étions 15. Serge, Françoise, Francine et Michel, Clara et Christophe, Valérie, Jacqueline, Nicole, Bernard et Michèle, Dédé, Mireille, mon équipière Lilou et moi E.T. confortablement installé dans son sac à dos.
Une randonnée du vertige, c'était le scoop à ne pas manquer.
Le sentier Marcel Estruch est le nom d'un grimpeur décédé en 1968 dans les calanques.
C'est un sentier sinueux accidenté et souvent étroit qui longe les falaises de la sainte Baume sur
4,5 km et peu sécurisé pour des randonneurs expérimentés, bien équipés qui n'ont pas le vertige !
Règle vitale ... toujours suivre les points jaunes....
Bon revenons à mes humains...
RDV devant l'hôtellerie. De nombreux clubs étaient déjà présents pour la semaine varoise de la randonnée. Nous avons décollé à 9 h 51.
Le temps était ensoleillé et frais, mais l'ascension du chemin des rois jusqu'au col du St Pilon a eu raison des dernières polaires. Il fait chaud là-haut.
Une longue marche caillouteuse sur le GR9 direction pas de l 'Aï où on a vu brouter boucs et biquettes et un avion de chasse a fait un passage remarqué.
On arrive au Paradis... pour un pique-nique bien mérité avant que les choses sérieuses commencent.
Le groupe s'est scindé en deux. Dédé, Valérie et Mireille sont partis trottiner sur le sentier merveilleux.
La 1epartie du sentier Estruch est assez facile même si certains passages sont étroits et pentus. C'est plus loin que les véritables difficultés commencent et ça demande une attention constante, car c'est souvent exposé au vide. Ils ont eu droit à quelques murs d'escalade. La dernière demande de la force pour tirer sur les bras et les chaines sur une dizaine de mètres.
Il y a des vires très étroites équipées parfois par des chaines accrochées à la paroi et surtout un passage exposé en léger surplomb, aidé seulement par une mini-chaîne. Faut pas avoir froid aux yeux !!
Heureusement, il y avait une équipe du tonnerre pour sécuriser les passages dangereux et difficiles. Serge évaluait les risques et, avec Michel, ils plaçaient le dispositif de sécurité.
Les plus aguerris aidaient les autres et tout le monde a gardé un bon rythme tout le long.
Françoise et Jacqueline étaient, le dernier Km, dans le peloton de tête. Lilou et moi, on les suivait de près. On a profité pour admirer les couleurs automnales de la forêt en attendant les autres. Un moment exceptionnel !
Après ces moments d’émotion, le reste du sentier était d’une facilité déconcertante et dans la forêt qui nous ramenait à l’hôtellerie, j'ai entendu... un grand soupir de soulagement...
Certains étaient en pilotage automatique. J'ai fait ma petite enquête :
« « « « « « Si j'avais su, je ne serais pas venue, mais maintenant que je l'ai fait je suis trop fière. Heureusement que je n'ai pas emmené ma copine ! »
« Et ben j'avais oublié que c'était si difficile »
« La prochaine fois, passer par le sentier merveilleux ça nous aurait moins cassé les pattes, on n'a plus 30 ans »
« Quelle merveille, c'était incroyable, mais c'était dangereux »
« Je n'arrive plus à réfléchir tellement j'étais concentré »
« Merci pour ce moment. C’était top ! ça mérite bien sa réputation de sentier du vertige » » » » » » » »
Arrivés à destination vers 18 h, tout le monde était heureux d'être en un seul morceau.
Valérie et Mireille nous attendaient tranquillement près des véhicules.
La
famille de Lilou n'était pas du tout rassurée de cette expédition acrobatique, alors
avant de décoller pour rentrer, je lui ai soufflé à l'oreille : ..." Téléphone Maison "…
E.T. (Alias Louisiane)
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