
Dolomites
Les Dolomites tirent leur
nom de celui du géologue français Dieudonné de Gratet de Dolomieu (1750-1801-
voir annexes),
auteur de différents mémoires sur les calcaires. Ce massif fait partie des
Alpes orientales italiennes, sortes de Préalpes, dont l'originalité est l'extension
maximale des calcaires dolomitiques (dolomies), c'est-à-dire de roches
composées de carbonate de calcium associé au carbonate de magnésie. Ce massif,
bien individualisé, auquel se rattache le «groupe de Brenta» situé au sud-ouest
du massif principal, dont il est séparé par la vallée de l'Adige, est limité
par de profondes vallées parcourues de routes, dont plusieurs, stratégiques,
remontent à la Grande Guerre.
De nombreux touristes et alpinistes sont attirés par la facilité d'accès et surtout par les paysages magnifiques. En effet, l'érosion a séparé les Dolomites en massifs distincts, isolés comme des forteresses avec leurs pinacles et pitons rocheux, véritables tours de guet et leurs murailles surmontant des éboulis. La plus élevée d'entre elles est la Marmolada, qui culmine à 3354 m. Les versants en contrebas des aplombs rocheux, taillés dans les marnes noires, sont occupés par de vertes prairies et des forêts de hêtres et de mélèzes.
Les agglomérations, telle Cortina d'Ampezzo, le Chamonix des Dolomites, qui a accueilli les jeux Olympiques de 1956, sont des stations touristiques très fréquentées.
Le groupe de la Brenta situé à l'ouest de la vallée de l'Adige, est un
puissant massif calcaire. Il est constitué d'une longue chaîne de près de 40
km entre Bolzano et le Lac de Garde.
Relief tourmenté et majestueux, parois impressionnantes. Le relief tourmenté est le résultat de l'érosion : tours, campaniles, brèches étroites caractéristiques de la dissolution dolomitique.
Les longues vires sont le résultat du gel et du dégel où les couches très résistantes sont mises en relief et forment un cheminement facile, très souvent horizontal au milieu des parois verticales.
Après une journée de route (le Dimanche 4 Août 2002), nous sommes tous
arrivés au lieu de rendez-vous vers 14 heures : à la gare du téléphérique
Grastè à Madonna di Campiglio. Il pleuvait des cordes et nous attendîmes une
accalmie pour nous embarquer dans les bennes vers le refuge Graffer, point de
départ de notre périple.
