Séjour vélo en Loir-et-Cher

1er au 8 septembre 2023

 

 

 


                              


Organisé par Clara et Hélène, aidées de Christophe et Jean-François pour les circuits vélo. Les photos sont de Patricia et Francis.

18 participants : Clara et Christophe, Hélène et Jean-François, Francine et Michel, Patricia et Francis, Christine et Michel C, Raymond, Mireille, Noëlle, Michèle R, Jacques, Jean-Claude, Marie-Pierre et Alain.


 

Clara nous a concocté comme chaque année à cette période un circuit vélo d'une semaine environ. Elle nous a fait découvrir une fois de plus une nouvelle région (pour ceux qui ne connaissent pas le Loir-et-Cher).

Le rendez-vous était le vendredi 1er septembre à partir de 16 heures au gîte du château de Roujoux à Fresnes dans la banlieue du gros bourg de Contre. Cet endroit se trouve à environ 30 Km au sud de Blois, non loin du château de Cheverny.

Le gîte est situé dans les dépendances d'un petit château en voie de restauration par sa propriétaire. Il est constitué de deux confortables et anciennes bâtisses retapées et pouvant accueillir  8 et 10 personnes. Tout cela est situé dans un très grand parc au bord de la Bièvre. Chacun des deux bâtiments comporte au rez-de-chaussée un séjour et une cuisine. Le premier possède une grande cour avec des tables et des chaises. Elle nous servira de salle à manger tout au long du séjour.

Nous sommes arrivés en ordre dispersé dans 7 voitures ; covoiturage, transport des vélos et des bagages obligent.

Nous prenons donc en commun notre premier repas du soir en partageant nos provisions et nos apéritifs.

 

Les photos du jour :

 Premier jour de vélo : samedi 2 septembre  

 

 

Nous partons du gîte pour une boucle de 52 Km sans beaucoup de dénivelé, qui va d'abord au château de Cheverny dont nous aurons une vision globale à travers les grilles du parc d'entrée (il est privé). Nous n'aurons pas le temps de nous y attarder. Rappelons qu'il a servi à Hergé comme modèle pour le château de Moulinsart appartenant au capitaine Haddock. Ce dernier en était devenu propriétaire après ses démêlés avec les frères Loiseau pendant les fameuses affaires du « Secret de la Licorne » et du « Trésor de Rackham le Rouge ». Ces affaires élucidées par son ami, le reporter Tintin, ont défrayé la chronique. Vous vous en souvenez certainement ! Nous vous recommandons la lecture des albums racontant les aventures véridiques de Tintin. Aventures qui si elles n'étaient pas totalement imaginaires seraient parfaitement incroyables. Le château de Cheverny abrite un musée consacré à ce grand reporter.

Nous traversons ensuite la petite ville de Cheverny en poussant nos vélos. Il s'y déroule un marché et se prépare une fête pour la soirée. Une grande partie du groupe s'y rendra pour y déguster les vins du pays et écouter les concerts proposés, ceci moyennant quelques euros. En passant, nous retenons une grande table de 18 dans un restaurant de Cheverny pour jeudi soir. Pour les restaurants, mieux vaut faut s'y prendre à l'avance, car nous ne sommes pas les seuls dans la région en ce moment. Nous réservons donc par téléphone un second restaurant pour mercredi.

En continuant notre circuit, nous passons par Cour-Cheverny, puis Courmenin. Nous pique-niquons à proximité de ce village au bord d'un étang. Le retour, l'après-midi se fera par Soings-en-Sologne puis Contre avant d'arriver au gîte vers 16 heures.

Tout au long de notre parcours nous avons constaté qu’ici la nature est très verte et que l'eau semble abondante. Il y a un grand nombre d'étangs un peu partout. Les gens du pays nous diront que ces étangs ne sont cependant pas pleins et que la nappe phréatique est quand même très basse. Il ne faut pas se fier aux apparences !

Après une douche et un peu de repos, Marie-Pierre et moi partons pour dîner dans ma famille. J'ai un frère qui a une maison à quelques dizaines de kilomètres. Pendant ce temps les autres iront festoyer à Cheverny comme prévu.

À notre retour dans la nuit tout le monde est déjà couché. Nous avons croisé plusieurs biches en bord de route, éblouies par nos phares.

Avant de passer au récit du deuxième jour, touchons un mot de nos « bécanes ». Il y en a en fait 17 pour 18 cyclistes. Car parmi nous il y a un couple de tandémistes : Hélène et Jean-François. Pour les autres c'est un mélange de vélos dits "musculaires" et de vélos dits à "assistance électrique", nécessitant évidemment des recharges plus ou moins fréquentes de leurs batteries.

 

Les photos du jour :

 


 

 Deuxième jour de vélo : dimanche 3 septembre  

Toujours en partant du gîte, une boucle en forme de 8 de 45 Km, sans beaucoup de dénivelé, mais avec quelques pentes un peu plus fortes que la veille. Jean-François, à cause de la canicule qui commençait à sévir dans la région et qui a fait souffrir les participants, raccourcit son circuit à partir du pique-nique, pour nous ramener plus rapidement au gîte.

La veille nous nous étions aventurés vers le nord. Cette fois-ci nous sommes descendus vers le sud pour aller jusqu'au Cher au niveau de la ville de Thésée. Au passage nous avons pu admirer le beau château privé du Gué-Péan un peu à l'écart et au sommet d'une belle côte.

Au bout de 34 Km, arrivés au bourg de Couddes, un étang municipal aménagé, avec tables et arbres, nous permet de manger et faire la sieste à l’ombre et sans remords. Comme on l'a dit, c'est à partir de là que Jean-François décide de nous ramener par le chemin le plus court à notre point de départ.

Et heureusement que nous sommes revenus tôt ! La soirée nécessitait en effet certains préparatifs. Après une partie de boules, il y a eu un apéritif et une chanson en l'honneur de Marie-Pierre dont c'était l'anniversaire, ensuite des crêpes bretonnes pour le repas avec les ingrédients et les recettes de Patricia. Pour clôturer le tout, un spectacle offert par Jacques notre président, comédien et écrivain qui nous a fait revivre des moments inoubliables passés avec Suzanne sa maman. C'était une ancienne AN que nous connaissions tous dans le groupe. Suzanne s'est éteinte il y a quelques années. Le spectacle s'appelait « la petite reine », car Jacques y évoque son tour de France à vélo accompagné de Suzanne qui faisait la voiture suiveuse. Jacques était secondé à la technique par Christophe pour les projections et la sono.

 

Les photos du jour :

 


 

 Troisième jour de vélo : lundi 4 septembre  

Dernier jour de vélo à partir du gîte. Cette fois-ci un circuit de 32 Km, sans beaucoup de relief, au nord-ouest. Il nous fera passer non loin de Seur et Chitenay et frôler le sud de Cheverny avant le retour. À ce niveau nous ferons un petit détour pour voir de loin le château privé de Troussay, le plus petit château de la Loire. Nous ne nous y attarderons pas. Nous serons d'ailleurs de retour pour pique-niquer au gîte.

L'après-midi sera consacré pour tout le monde à la visite du château de Chambord auquel nous nous rendrons en covoiturant.

Il y avait beaucoup de monde à l'intérieur du château et dans les jardins.

Voici quelques renseignements historiques un peu détaillés mais intéressants, tirés de Wikipédia sur ce château :

 

 

 

VIe siècle, début des travaux. Le vœu deFrançois Ier

En 1516, François Ier, roi de France depuis 1515, auréolé de sa victoire à Marignan, décide la construction d’un palais à sa gloire, à l’orée de la forêt giboyeuse de Chambord.

Le 6 septembre 1519 c’est l’acte de naissance de Chambord lorsque François Ier donne commission à François de Pontbriand, son chambellan, d’ordonner toutes les dépenses qu’il y aurait à faire pour la construction du château. Dès lors s’ouvre sur le site de Chambord, le chantier d’une immense création architecturale, qui doit initialement servir non pas d’une résidence permanente, mais d’un nouveau château de chasse en annexe du château de Blois et que le roi n’habitera que 42 jours en 32 ans de règne.

Les travaux de l’aile de la chapelle se poursuivent sous le règne d’Henri II, mais ils sont interrompus par sa mort en 1559. Le traité de Chambord est signé, en 1552 au château entre le roi et des princes allemands s’opposant à Charles Quint.

La période qui suit ne bénéficie pas au château. Les séjours royaux se raréfient pendant une centaine d’années, alors que l’édifice continue de susciter l’admiration de ses visiteurs.

XVIIe siècle, l’achèvement du projet de François Ier

Louis XIII ne se rend que deux fois à Chambord. La première fois en 1614, à l’âge de treize ans. Puis en 1616, alors qu’il rentre de Bordeaux avec la nouvelle reine Anne d’Autriche.

À partir de 1639, le château est occupé par le frère du roi exilé dans le Blésois. Ce dernier y entreprend des travaux de restauration entre 1639 et 1642.

Il faut attendre l’avènement de Louis XIV pour que soit achevé le projet de François Ier. Le Roi-Soleil comprend le symbole que représente Chambord, manifestation du pouvoir royal, dans la pierre et dans le temps.

Louis XIV fait neuf séjours au château, le premier en 1650 et le dernier en 1685. Le Roi se rend parfois à Chambord accompagné par la troupe de Molière.

Il réside à Chambord en présence de Madame de Maintenon en 1685,  mais les séjours de la cour se font rares depuis qu’elle s’est fixée à Versailles.

Le règne de Louis XIV voit également la création d’un parterre devant la façade nord ainsi que le canal du Cosson.

XVIIIe siècle, hôtes de marque et gouverneurs

Le 10 décembre 1700, le roi d’Espagne Philippe V effectue une visite au château en compagnie des ducs de Berry et de Bourgogne.

Le roi Louis XV dispose du château pour y loger son beau-père Stanislas Leszczynskinski, roi de Pologne en exil, entre 1725 et 1733.

Le château reste inhabité pendant 12 ans, puis en août 1745, Louis XV en fait don au maréchal de Saxe qui en devient gouverneur à vie, avec 40 000 livres de revenus. Il y fait notamment construire des casernes pour son régiment. Il y réside à partir de 1748 et y meurt le 30 novembre 1750.

La nécessité d’apporter confort et chaleur à l’édifice pousse ces différents occupants à meubler de façon permanente le château.

Après la mort de Maurice de Saxe en 1750, le château ne fut plus habité que par ses gouverneurs.

À la Révolution française, les habitants des villages limitrophes se livrent à un saccage du domaine. Les grands animaux sont décimés, les arbres coupés ou ravagés par le pacage des troupeaux. Les dévastations sont telles qu’un détachement du Régiment Royal est envoyé pour faire arrêter les pillages en mai 1790. Entre octobre et novembre 1792, le gouvernement révolutionnaire fait vendre le mobilier qui n’a pas été volé, les enchères s’accompagnant de pillages nocturnes. Les fenêtres et les portes sont arrachées ainsi que les plombs ornant les combles du donjon.

Époque contemporaine

Le 2 juillet 1802, le premier consul Napoléon Bonaparte attribue le château à la quinzième cohorte de la Légion d’honneur. Pour sauver le domaine, on fait fermer les portes du parc et réparer l’enceinte, en dépit des protestations de la population.

Sous le Premier Empire, l’empereur Napoléon Ier décide de créer au château une maison d’éducation pour les filles des titulaires de la Légion d’honneur, en 1805, mais cette décision reste sans suite. Le château est soustrait à la Légion d’honneur et réuni à la couronne, avant d’être rebaptisé « principauté de Wagram ». Il est donné le 15 août 1809, au maréchal Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et Wagram, en récompense de ses services, avec une rente de 500 000 francs. Berthier ne vint qu’une fois à Chambord en 1810. À sa mort en 1815, le château est mis sous séquestre avant d’être mis en vente, en 1820 par sa veuve incapable de faire face aux dépenses.

En 1821, le domaine de Chambord est acquis par une souscription nationale, pour être offert au petit-neveu de Louis XVIII, duc de Bordeaux né l’année précédente.

XXe siècle, le domaine national de Chambord

Mis sous séquestre pendant la Première Guerre mondiale, le domaine de Chambord est acheté pour onze millions de francs-or le 13 avril 1930, par l’État français. C’est à cette époque que le toit mansardé qui couvrait l’enceinte basse du château, datant du règne de Louis XIV, est supprimé. L’État français justifiant ce choix par un souci de présenter l’ensemble des bâtiments dans son état le plus proche de la Renaissance.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le château devient le centre de triage des trésors des musées nationaux de Paris et du Nord de la France, qu’il faut évacuer et protéger des bombardements allemands. Des conservateurs et des gardiens montent alors la garde pour défendre certaines œuvres du musée du Louvre, entreposées dans le château. Certaines comme La Joconde ne restent que quelques mois, mais d’autres demeurent à Chambord pendant toute la durée de la guerre.

Après avoir échappé de peu aux bombardements, au crash d’un bombardier B-24 américain, en 1944 et à un incendie en 1945 qui réduit en cendres les combles du canton sud, c’est avec le rapatriement progressif des œuvres du Louvre vers Paris, en 1947 que commence une grande remise à niveau. Elle dure près de trente ans, menée dès 1950 sous la direction de l’architecte Michel Ranjard puis par Pierre Lebouteux, à partir de 1974.

Les combles sont reconstruits entre 1950 et 1952, la tour de la chapelle restaurée entre 1957 et 1960 ainsi que le logis de François Ier en 1960 et les offices en 1962. Dans le parc, le canal est de nouveau creusé, en 1972 et les fausses braies dégagées.

En 1981, le domaine est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les travaux recommencèrent en 1998, sous la direction de Patrick Ponsot, pour la réfection des terrasses, des balustrades des donjons ainsi que de l’aile antérieure des offices.

Des spectacles dits, Son et lumières se déroulent au domaine depuis le 30 mai 1952.

XXIe siècle

Au début du mois de juin 2016, une crue importante du Cosson inonde les parterres nord et la cour royale du château. Le château est fermé aux visiteurs pendant une semaine.

D’août 2016 à mars 2017 sont reconstitués les jardins à la française. Commandés par Louis XIV et achevés sous le règne de Louis XV, ces jardins ont existé pendant plus de deux siècles avant de disparaître progressivement. Intégralement restitués en 2017, grâce à un mécénat américain, ils occupent six hectares et demi au nord et à l’est du château.

En 2019, une exposition intitulée « Chambord, 1519-2019 : l'utopie à l’œuvre » est organisée à l’occasion des 500 ans du châteaux.

À la fin de la visite on s'est rafraîchi à la cafétéria du château. La canicule sévissait !

De retour on s'active à aider Jacques à préparer les confits de canard qu'il nous avait promis. Un régal !

Tout le monde a bien dormi cette nuit.

Le lendemain, le départ ne se fera pas du gîte. Aussi les conducteurs installèrent nos engins sur les porte-vélos des voitures pour ne pas avoir à le faire le matin.

Dans la soirée, nous avons pu voir Christophe travailler sur son ordinateur pour nous chercher un parcours intéressant.

 

Les photos du jour :

 


 

 Quatrième jour de vélo : le mardi 5 septembre  

Le point de départ est à Montrichard sur un parking à la limite de la ville à côté d'un pont sur le Cher. Montrichard est à une demi-heure de voiture au sud-ouest de Fresnes.

Le circuit prévu par Christophe est de 30 kilomètres avec 200 m de dénivelé. On commence par franchir le Cher pour le suivre de loin par de petites routes pittoresques en direction de l'ouest. Finalement, nous retraversons le Cher à proximité de Chenonceaux. Du pont, on aperçoit le château. On revient ensuite vers le parking en longeant la rivière sur l'autre rive. Au passage on repère un endroit aménagé pour le pique-nique où nous reviendrons avec les voitures.

Lors du trajet aller, certains et certaines, indiscipliné(e)s, s'attardent à ramasser des fruits appétissants (figues, pêches, pommes) offerts aux passants sur des arbres isolés en bord de route. Ils prennent du retard et nous les attendons pour reformer le groupe. Le soir nous les remercierons de leur cueillette, car ils nous auront préparé de succulentes tartes aux fruits pour le dessert.

Après le pique-nique et la sieste, nous allons tous visiter le château tout proche. Au milieu d'un plan d'eau, le magnifique château de Chenonceaux est entouré de jardins non moins magnifiques ainsi que de dépendances. On trouve aussi, un jardin botanique très intéressant au dire de Mireille et de tous ceux qui y sont allés. Nous prenons tous un rafraîchissement à la cafétéria  puis certains visitent les jardins tandis que d'autres rentrent.

Le soir, au moment du repas, nous sommes salués par une escadrille de cigognes qui se posent, les unes après les autres  pour la nuit, sur les arbres dominant le gîte. Elles font claquer leurs becs, c'est peut-être leur façon de parler.

Pour le diner, nous finissons les restes abondants des jours précédents. Ces dames confectionnent d'appétissantes salades de crudités  et Jean-François deux omelettes, l'une aux pommes de terre l'autre aux champignons. Le tout sera couronné par les tartes aux fruits dont on a déjà parlé.

Ci-dessous un bref historique du château de Chenonceaux d'après Wikipédia :

 

 

 

Le château de Chenonceaux est un château dela Loire situé en Touraine, sur la commune de Chenonceaux, dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre Val de Loire.

Chenonceaux avec sa célèbre galerie à deux étages qui domine le Cher est l'un des fleurons de l'architecture du Val de Loire. Ses emprunts à l'Italie et ses caractéristiques françaises sont clairement perceptibles.

Chenonceaux est construit, aménagé et transformé par des femmes très différentes de par leur tempérament. Il est édifié par Katherine Briçonnet en 1513, enrichi dès 1547 par Diane de Poitiers, qui le reçoit en cadeau d'Henri II, et agrandi sous Catherine de Médicis. Il devient un lieu de recueillement avec « la reine blanche », Louise de Lorraine, puis il est sauvegardé par Louise Dupin au cours de la Révolution française et enfin métamorphosé par Madame Pelouze.

En référence au grand nombre de personnalités féminines qui en ont eu la charge, il est surnommé « le château des Dames ».

Le domaine privé de Chenonceaux appartient à la famille Menier depuis 1913 et il est ouvert à la visite.

 

Les photos du jour :

 


 

 Cinquième jour de vélo : mercredi 6 septembre  

Ce mercredi, la zone choisie par Christophe est à quelques kilomètres au sud-ouest de Blois, à une demi-heure en voiture.

Nous ne sommes que 16 car Mireille et Francine vont de leur côté étudier « la résilience par rapport aux changements climatiques » à Chaumont-sur-Loire dans un salon « vert » consacré à ce sujet.

Le rendez-vous est sur le parking d'un supermarché de Villelouet.

La boucle fait 35 Km avec 200 m de dénivelé et quelques bonnes côtes.

Le parcours est très vert et varié et suit en grande partie des pistes cyclables.

Nous commençons par rejoindre la Loire proche et la suivre en direction du sud-ouest par la route jusqu'à Condé sur Beuvron. À partir de là nous empruntons une piste le long du fleuve jusqu'à Chaumont-sur-Loire. Nous revenons en nous éloignant de la Loire, sans la traverser, en passant par les Montils puis Seur.

Lors de pauses, prévues ou non, Michèle et Patricia font la cueillette de figues. Elles nous en régaleront à midi.

De retour aux voitures nous nous rendrons à l'endroit du parcours que nous avions repéré pour le pique-nique.

L'après-midi est consacré à la visite du château royal de Blois. Blois est à quelques kilomètres en voiture. La très belle visite du château de deux heures se termine par un pot général sur la place en bas de celui-ci.

Le soir, comme prévu, dîner au restaurant : « le vieux fusil ».

Quelques renseignements sur le château royal de Blois tirés du net :

 

 

 

Le château royal de Blois fut la résidencefavorite des rois de France à la Renaissance.

Situé au cœur de la ville de Blois, sur la rive droite de la Loire, le château de Blois réunit autour d’une même cour un panorama de l’architecture française du Moyen Âge à l’époque classique qui en fait un édifice clé pour la compréhension de l’évolution de l’architecture au fil des siècles. Les appartements royaux restaurés sont meublés et ornés de décors polychromes du XIXe siècle, créés par Félix Duban dans la lignée des restaurateurs contemporains de Viollet-le-Duc

CHÂTEAU ROYAL DE BLOIS : À LA DÉCOUVERTE DES SECRETS DE LA COUR DE FRANCE

Intimement lié au destin de 7 rois et 10 reines de France, le château royal de Blois surplombe la ville de sa silhouette grandiose. Histoire du pouvoir royal mais également leçon d’art et d’architecture, l’édifice fait de Blois un monument singulier qui ouvre la porte sur la route des châteaux de la Loire.

CHÂTEAU ROYAL DE BLOIS : UN VOYAGE AU CŒUR DE L’HISTOIRE

Le château royal de Blois a été au cœur du pouvoir monarchique. Ces rois et reines grands bâtisseurs ont légué au château un florilège de styles allant de l’époque médiévale jusqu’au XVIIe siècle. Gothique, Renaissance ou classique, les architectures se mêlent en un tout admirable. Depuis les appartements royaux jusqu’au Musée des Beaux-Arts, le château de Blois nous plonge dans des siècles d’art et d’histoire. Autour de sa cour pavée, les quatre ailes du château royal de Blois se déploient avec splendeur. Admirez les briques rouges et l’élégante galerie de l’aile Louis XII, l’escalier d’apparat de l’aile François Ier, monumental et semi-extérieur, ou encore la sobriété classique de l’aile Gaston d’Orléans. En saison ne manquez pas le spectacle son et lumière qui devrait ravir toute la famille !

LES ILLUSTRES PERSONNAGES DU CHÂTEAU ROYAL DE BLOIS

Pendant plus de quatre siècles, reines, rois et princes se sont succédé dans la résidence royale de Blois qui a vu défiler les plus grands personnages de l’histoire de France. Demeure favorite de Charles d’Orléans, lieu de naissance de Louis XII qui y vécut avec sa femme Anne de Bretagne, premier chantier pour le roi bâtisseur François Ier, lit de mort de Catherine de Médicis ou encore terre d’exil de Marie de Médicis… Aujourd’hui, le château royal vous ouvre ses portes et vous invite à marcher dans les pas de ces figures illustres de l’Histoire de France !

 

Les photos du jour :

 


 Sixième jour de vélo : jeudi 7 septembre  

Pour ce dernier jour, le but est Amboise.

Amboise est situé à la hauteur de Fresnes, 50 Km à l'ouest.

Notre point de ralliement pour les voitures et de départ pour les vélos sera Chaumont-sur-Loire, 20 Km avant. Nous y étions passés la veille.

Le rendez-vous a lieu en bord de Loire, côté sud à l'extrémité du pont la franchissant à cet endroit.

L'itinéraire, toujours prévu par Christophe fait 43 Km avec 280 m de dénivelé.

Pour se rendre à Amboise nous suivrons en partie la Loire par une piste cyclable que nous quitterons pour nous élever sur le plateau avant de redescendre sur la ville.

Juste avant d'arriver dans le centre, nous passons devant le Clos Lucé, demeure de Léonard de Vinci que certains visiteront.

Une partie du groupe veut profiter un peu de cette très belle ville et se reposer, d'autres ont hâte de rentrer.

Les premiers, dont nous, font une pause café dans un bistro, les autres rentrent directement.

Après cette halte, nous revenons aux voitures par un itinéraire différent de celui de l'autre groupe. Nous traversons la Loire par un très beau pont et la suivons sur la rive opposée par de petites routes départementales puis une piste cyclable, jusqu'au pont de Chaumont-sur-Loire. Sur le trajet, Francis et Patricia profitent des arbres fruitiers en libre accès au bord du chemin pour faire encore un peu de cueillette.

Nous retrouvons la première équipe qui est déjà en train de casser la croûte.

Ils se sont installés sur un espace aménagé avec buvette. Nous ne sommes pas les seuls !

L'après-midi notre petit groupe constitué de Patricia, Francis, Jean-Claude, Noëlle, Marie-Pierre et Alain, retourne en voiture à Amboise pour visiter le clos Lucé.

Le clos Lucé, très belle maison au bord d'un grand parc, sur les hauteurs d'Amboise, fut la demeure de Léonard de Vinci, les dernières années de sa vie. On y trouve notamment dans les jardins et dans la maison les modèles grandeur nature des inventions qu'il a dessinées ainsi qu'un musée consacré à sa vie.

Le soir, repas final pour tout le monde au restaurant de Cheverny.

Voici quelques renseignements sur le clos Lucé (Wikipédia toujours) :

 

 

 

La résidence du Clos Lucé, appelée autrefoisle manoir du Cloux, est une demeure située en France, au cœur du Val de Loire, dans le centre-ville d'Amboise. Originellement conçu, en 1471 comme un ancien fief relevant du château d'Amboise, il passe entre plusieurs mains avant d'être acheté par Charles VIII et de devenir une résidence d’été des rois de France. Il gardera cette fonction jusqu'en 1516, où François Ier le met à la disposition de Léonard de Vinci, qui y vivra trois ans, jusqu'à sa mort le 2 mai 1519.

En tant que maison de Léonard de Vinci, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.

Le château de Clos Lucé est aujourd'hui un lieu d'interprétation, de connaissance et de synthèse qui a pour vocation de permettre au plus large public de découvrir l'univers de Léonard de Vinci.

Il est la propriété de la famille Saint Bris depuis 1854.

Léonard de Vinci au château de Clos Lucé :

En 1516, âgé de 64 ans, Léonard de Vinci quitte Rome, traverse l'Italie en apportant dans ses sacoches de cuir tous ses carnets de dessins et trois tableaux célèbres : La Joconde, La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne et Saint Jean Baptiste. Ces trois tableaux sont aujourd'hui conservés au musée du Louvre. Ses disciples Francesco Melzi et Salai l'accompagnent en France, ainsi que de son serviteur, Batista de Vilanis. Selon Benvenuto Cellini, le roi lui donne une pension de 700 écus d’or, qui lui payent en outre les œuvres qu'il achève et met à sa disposition le château du Clos Lucé. Il le nomme « Premier Peintre, Ingénieur et architecte du Roi ». Au château de Clos Lucé, Léonard de Vinci est très prolifique. Il travaille à de nombreux projets : organise les fêtes de la Cour à Amboise, conçoit les plans de la Cité idéale de Romorantin et l'escalier à double révolution de Chambord. Il projette de relier le Val de Loire au Lyonnais par un système de canaux. Il est considéré comme l'un des meilleurs peintres de son époque.

Le 10 octobre 1517, Léonard de Vinci reçoit la visite du cardinal Louis d'Aragon. Son secrétaire Antonio de Beatis, décrit cette visite dans son Itinerario.

Léonard de Vinci s'éteint dans sa chambre du château de Clos Lucé le 2 mai 1519, léguant ses manuscrits, carnets de dessins et croquis à son disciple bien-aimé, Francesco Melzi. La scène inventée où le peintre meurt dans les bras de François Ie a fait l'objet de nombreux tableaux, notamment La Mort de Léonard de Vinci de Jean-Auguste-Dominique Ingres, aujourd'hui conservé au Petit Palais.

 

 

Les photos du jour :

 

 


   Septième jour : vendredi 8 septembre  

Retour à la maison. Nous ne sommes pas les seuls à partir tôt le matin, d'autres tarderont un peu tandis que certains ne rentreront pas directement à Marseille.

Ce fut un très beau séjour, merci Clara, Christophe, Jean-François et Hélène, Jacques… et bravo à toute l'équipe !

Alain