Le gâteau des Rois 2024

Ermitage de Saint-Jean du Puy

 

                        

 

 

Cette année encore, les AN n'ont pas failli à la coutume.

Vous trouverez ci-dessous  des renseignements sur la tradition du gâteau des Rois.

Jean-François avait choisi, l'ermitage de Saint-Jean du Puy comme lieu.

L’ermitage est situé sur la colline entre Saint Zacharie et Trets dans la partie basse côté Est, de la chaîne des monts Auréliens.

C'est un endroit très connu des anciens AN, mais qu'ils ont un peu délaissé.

Le départ s'est fait du hameau de Kirbon (416 m) sur un parking en dehors de la route, utilisé par les randonneurs. Le hameau est un peu au-dessus de Trets sur la D12 qui rejoint Saint Zacharie.

 

 

 

Nous étions 36 (un record) et il fallait deux heures de marche facile pour arriver à l'ermitage (657 m).

Il faisait frais, mais le ciel était relativement dégagé malgré une météo un peu pessimiste la veille. Il y avait un début de Mistral.

 

 

 

Ake et Patricia arrivés en voiture nous attendaient sur le parking de Saint Jean du Puy. Sylvie, elle, était montée à pied de Trets. Patricia avait apporté les gâteaux et les bouteilles de cidre que nous nous sommes partagés pour faire les derniers mètres.

Sur le site de l'ermitage, derrière le vieux « refuge » se trouvent cinq ou six tables et leurs bancs placés là pour les randonneurs et visiteurs. Nous nous y sommes installés sans avoir à souffrir de la concurrence et avons pique-niqué à l'aise avant de procéder au tirage des rois.

 

 

 

Le vieux « refuge » a dû raviver, chez les vétérans du club, les souvenirs de nombreuses soirées crêpes et des week-ends AN qui s'y sont déroulés.

 

 

 

La « fête » terminée, quelques-uns redescendirent en voiture. Sylvie repartit seule à pied pour Trets. Mais la majorité, Jean-François à leur tête, suivit la crête en direction du sud-ouest pour atteindre le Pas de la Couelle. Ce col appelé aussi le petit Galibier (534 m), marque la limite entre les monts Auréliens et les monts du Regagnas. Il est franchi par la D12 joignant Saint Zacharie à Trets.

 

 

 

Puis cheminant sur le massif du regagnas, le groupe en atteignit le sommet où se trouve la Vigie (711 m). Il s’agit d’un observatoire destiné aux guetteurs d'incendies. À partir de là, une grande boucle le ramena au parking de départ à Kirbon.

 

 

Le bilan métrique de la journée a été de 15 km pour 650 m de dénivelés cumulés.

Merci à Jean-François et à tous les organisateurs et organisatrices de cette galette des Rois.

 

Alain                                   

D’où vient la tradition du gâteau des Rois ?

L’Épiphanie, célébrée le 6 janvier par les catholiques et le 19 janvier par les orthodoxes, est une commémoration religieuse en hommage à l’arrivée des rois mages à Bethléem. Elle serait l’une des plus anciennes fêtes du christianisme. À ce jour, l’histoire de ces rois reste encore floue et les versions diffèrent selon les époques, les interprétations et les historiens. Dans l’évangile selon Matthieu, dans lequel les Rois mages sont cités pour la première fois, il n’y a aucune description précise, pas même de prénoms. 

Il faudra attendre le manuscrit d’un chroniqueur italien, Jacques de Voragine, au 13e siècle, pour lire leurs noms, inspirés des continents dont ils provenaient. Gaspard, Melchior et Balthazar auraient été guidés par une étoile, selon l’évangile de Matthieu, jusqu’à l’enfant Jésus. 

Aujourd’hui, il n’y a pas de certitude sur le fait que les Rois mages étaient bien trois, ni même qu’ils aient réellement existé. Comme l’explique le journal La Croix, « bien des biblistes mettent en doute la véracité de cette séquence. [...] Une invention littéraire de l’évangéliste pour rappeler aux Juifs devenus chrétiens que l’enfant de Bethléem était le roi non seulement du peuple d’Israël, mais aussi des nations païennes. Autrement dit que le salut s’adresse à tous ». Ils auraient offert trois cadeaux à l’enfant Jésus, né douze jours avant leur rencontre. De l’or, de l’encens et de la myrrhe. Au 4e siècle, saint Ambroise de Milan décrira ces présents comme une manière de souligner ce que représentait Jésus, à la fois roi, Dieu et homme mortel.  

 

UNE COUTUME PAÏENNE

La tradition du partage d’une galette n’est aucunement liée au christianisme. Elle serait plutôt un hommage aux Saturnales de l’époque romaine. Ces grandes fêtes en l'honneur de Saturne, le dieu romain du temps, avaient lieu entre fin décembre et début janvier.

À l’époque, cette journée était très spéciale puisque les esclaves étaient invités à partager un gâteau avec les Romains. S’ils tombaient sur la fève dans le gâteau, ils devenaient « Princes des Saturnales » et avaient le droit d’obtenir tout ce qu’ils souhaitaient pendant une journée. Nous devons également la tradition de la plus jeune personne présente choisissant à qui ira la prochaine part, en allant sous la table, aux Saturnales. 

Au Moyen Âge, selon les dires, le roi désigné devait payer à l'assemblée une tournée générale. Pour éviter toute tricherie, la fève comestible aurait été remplacée par une fève en porcelaine. 

Quant à la frangipane, on la devrait au comte Cesare Frangipani, qui aurait donné la recette qui porte son nom à Catherine de Médicis.

Avec les années, les fêtes et célébrations du solstice d’hiver se sont confondues. Aujourd’hui, le point commun entre ces différentes commémorations reste le partage. La tradition moderne est tournée autour d’un moment collectif, convivial et savoureux, une (ou plusieurs) fois dans le mois de janvier. 

 

 

Toutes les photos (Isabelle et Alain)