Week-end de Pâques dans le Gard

[ Samedi 16  -  dimanche 17  -  lundi 18 avril 2022 ]

Organisé et guidé par  Mireille  -  Raconté et photographié par Alain.

 

Mireille, comme chaque année à cette époque nous a fait découvrir le Gard. Cette fois-ci ce sont les environs de Saint-Laurent-de-Carnols, petit village dans lequel elle possède une maison.

 


Les photos : 1 : J1 : La Roque-sur-Cèze            J2 : Concluses de Lussan             J3 : Sentier botanique


 

 

Voici quelques renseignements sur Saint-Laurent-de-Carnols :

Commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le ruisseau de Rodières et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « forêt de Valbonne ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Laurent-de-Carnols est une commune rurale qui comptait 500 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze.

Nous étions quatre chez elle, dès le vendredi soir, alors que le week-end officiel ne commençait que le lendemain : Dominique la fille de Marie-Pierre, Marie-Pierre, Jean-Claude et moi Alain et évidemment,  Mireille.

Pour les autres, qui arrivaient le lendemain, samedi 16 avril, le rendez-vous était à 9 h 30 sur le grand parking de Saint-Laurent-de-Carnols.

Il y avait : Jacqueline et Raymond, Nicole, Leila, Michel et Christine qui logeront dans le gîte de la Chartreuse de Valbonne non loin de là.

 

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Jour 1 : La Roque-sur-Cèze - Samedi 16 avril.

 

La rando du jour démarrait justement de Saint-Laurent-de-Carnols. Le but était de découvrir le joli village de la Roque-sur-Cèze et ses environs situé à quelques kilomètres au sud.

Nous nous y rendîmes en longeant les vignes et en passant près de Saint-Michel d'Euzet.

Pour accéder à la Roque-sur-Cèze il nous a fallu traverser le pont Charles Martel :

 

 

LE PONT DIT « CHARLES MARTEL »

Construit pour assurer le passage de la route reliant Uzès à Pont-Saint-Esprit, principal débouché de l’ancien évêché sur la vallée du Rhône, il a une longueur exceptionnelle de 155 m.

Le pont est bâti directement sur le rocher. Pour résister aux assauts des crues de la Cèze, cet ouvrage, de 12 arches en plein cintre, est doté de robustes becs à l’avant et à l’arrière des piles. Cette solidité fut mise à rude épreuve lors de la crue centennale de 2002 qui l’a partiellement submergé. Le pont a été restauré en 2014.

Doit-il son nom :

À Charles Martel (690-741) … dont le passage dans les parages est loin d’être avéré ?

Au père Charles Martel (1816-1899), l’un des personnages marquants de l’histoire de la Roque-sur-Cèze ?

Le mystère reste entier !

Nous fîmes un grand tour dans les bois autour du village avant de revenir au pont et déjeuner aux cascades du Sautadet et leurs fameuses « marmites »  :

 

 

LES CASCADES DU SAUTADET

Situées à proximité du village de la Roque-sur-Cèze et du pont médiéval « Charles Martel », les cascades du Sautadet constituent l’un des sites naturels les plus remarquables mais aussi l’un des plus dangereux du département.

Depuis 1962, 30 décès ont été enregistrés à cet endroit. La dangerosité des lieux est liée à sa configuration géomorphologique :

·  Roches non uniformes et glissantes.

·  Le débit peut varier très fortement entre 0,8 mètre cube par seconde en période d’étiage à 4 200 m3 par seconde en période de crue.

Les éléments les plus spectaculaires sont les marmites de géants. Ce sont des trous cylindriques creusés dans le lit rocheux de la rivière par le mouvement tourbillonnaire des galets. Les cascades du Sautadet sont depuis 1993 un site classé en zone naturelle.

Certains ensuite allèrent visiter le village et son château accrochés sur la colline à une centaine de mètres au-dessus du pont, pendant que les autres faisaient la sieste dans l'herbe ou buvaient un café :

 

 

LE VILLAGE

La Roque-sur-Cèze, petit village dans la vallée de la Cèze perché sur un piton rocheux s’intègre parfaitement à son environnement. L’harmonie architecturale y est préservée. Il est classé à l’inventaire des « Sites de France ».

CHÂTEAU ET CHAPELLE

Ils ont été édifiés au XIIe siècle, dans un but plus défensif que résidentiel.

La chapelle (avec son cimetière contigu), consacrée par l’évêque d’Uzès en 1156, a échappé aux dégradations successives du site pour garder ses caractéristiques d’origine

Elle a été église paroissiale du village jusqu’à la construction de la nouvelle église.

Propriété privée, le château et la chapelle ne peuvent se visiter.

Le retour s'effectua plus directement vers Saint-Laurent-de-Carnols.

Avant de rejoindre nos « pénates », nous nous rendîmes tous en convoi, d'abord chez un cultivateur d'asperges pour honorer nos commandes : quelques kilos d'asperges variées par personne. Puis, chez un cultivateur de champignons (de Paris). Mireille nous avait demandé lors des inscriptions, ce que nous désirions, car il fallait retenir à l'avance.

Ensuite, ceux logés à la Chartreuse allèrent prendre possession de leurs chambres et le soir, nous nous  retrouvâmes tous réunis à cette Chartreuse, pour un dîner simple et sympathique.

 

 

Voici quelques indications sur cette fameuse Abbaye située à quelques Km au nord de Saint-Laurent :

 

La Chartreuse de Valbonne

La Chartreuse entourée de son vignoble

Abbaye mère :    Grande Chartreuse

Fondation : XII e siècle

Fermeture :         octobre 1790

La Chartreuse de Valbonne est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux, sur la commune de Saint-Paulet-de-Caisson, dans le département du Gard et la région Occitanie.

L'ensemble des bâtiments occupe une grande surface, elle est située dans un vallon au sein de la riche forêt domaniale de Valbonne abritant des essences rares en région méditerranéenne. Elle dispose d'une église conventuelle, d'un grand cloître (350 mètres de périmètre) et d'un petit cloître (début XIIe siècle) et de nombreuses chapelles. Plusieurs de ses tours ainsi que la toiture de l'église conventuelle et son clocher sont couverts de tuiles vernissées de style bourguignon conférant à l'ensemble un aspect des plus pittoresques pour une Chartreuse provençale.

Sous cet hectare de toiture seulement 40 moines et domestiques y vécurent en ermite pendant presque sept siècles jusqu'en 1901. En 1929, une léproserie y fut établie, comptant jusqu'à 400 malades avant que le lieu ne soit transformé en maison de réhabilitation et réinsertion.

La Chartreuse a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1959 et en 1974.

La Chartreuse de Valbonne était ouverte au public jusqu’à maintenant. Des visites libres ou guidées faisaient découvrir ce lieu, remanié plusieurs fois au cours des siècles : La façade baroque de l'église, plusieurs chapelles avec voûtes en croisée d’ogives, des choeurs, le petit et le grande cloître et les cellules de moines ainsi que son domaine avec ses 40 hectares de forêts, des plantations de fleurs et des vignes qui produisent des vins AOC Côtes du Rhône dont les dégustations étaient également proposées.

Dans la cour fermée à l’acoustique naturel remarquable, la Chartreuse organisait, du printemps à l'automne, des concerts, festivals et expositions.

13 cellules de frères ont été réaménagées en chambres d'hôtel et deux appartements de trois et quatre chambres dans l'appartement de l'évêque et la conciergerie étaient proposés pour des petits séjours.

Le monastère situé à Saint-Paulet-de-Caisson appartenait à l’association ASVMT-Valbonne depuis 1926. Il a été racheté en janvier par un couple de Lyonnais pour 6 millions d’euros.

L’ASVMT-Valbonne était à ses origines une association de soutien aux victimes des maladies tropicales

Les deux Rhodaniens ont pour projet de rénover la Chartreuse et d’en faire un lieu polyvalent autour du tourisme et du bien-être. 

Les deux Rhodaniens se sont engagés à prendre en charge 3 millions d’euros de travaux d’urgence avant de commencer le gros chantier de rénovation, qui devrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros supplémentaires.

La nouvelle Chartreuse abritera une offre d’hébergement large ainsi qu’une offre touristique diversifiée : retraites bien-être (avec yoga, cours de sport, méditation…), conférences, séminaires, concerts, expositions.

 

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Photos du jour 1 : La Roque-sur-Cèze

 

 

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Jour 2 : Les Concluses de Lussan - dimanche 17 avril.

 

Le lendemain, dimanche, nouveau rendez-vous au même endroit à Saint-Laurent-de-Carnols, avant de se rendre en voiture à une dizaine de kilomètres à l'Est, à proximité de Lussan, sur le parking des fameuses « Concluses de Lussan » que Mireille voulait nous faire découvrir :

 

 

Les Concluses de Lussan

Les Concluses de Lussan sont de courtes gorges de 6 kilomètres de long et de 200 mètres de profondeur creusées par l'Aiguillon et le Merderis. Ce sont de petites rivières à sec l'été, mais fougueuses et impétueuses lors de précipitations importantes principalement à l'automne...

L'Aiguillon a creusé, dans le plateau calcaire, des gorges très étroites.

Elles sont situées au milieu des garrigues de Lussan dans le Pays d'Uzès. Suivant la saison, le lit de l'Aiguillon peut se retrouver à sec laissant les Concluses à l'état minéral. Dominées par de hautes falaises, elles présentent, sur 6 Km : "marmites de géants", baumes, portail, arche, belvédère...et ne sont accessibles qu'à pied.

Du haut du chemin qui amène au « portail », la vue est extraordinaire : escarpements rocheux, cavités dans le lit de la rivière, dénommées « marmites du Diable, et chaos de rochers donnent toute la mesure et la splendeur du site...

On descend à partir du parking pendant 30 mn le long de la gorge face aux falaises zébrées de trous et cavernes. On finit par arriver au « portail », goulet de parois presque refermées sur le haut, où passe la rivière et qu'on traverse sur une passerelle. Une fois arrivé tout en bas, on peut, tranquillement dans cette cathédrale de roches, savourer le silence et la beauté du lieu.

La Pierre Plantée

Dominant le site des Concluses et à 3 Km du hameau de Beth, la Pierre Plantée est un menhir de grande taille (5,6 m) témoignant de la présence des hommes lors de la préhistoire.

D'après les historiens, cet ensemble témoigne en principe d'une dévotion aux puissances divines.

Pas très loin du hameau de la Léque, également le dolmen de la table des Turcs vaut le détour.

 

 

Le matin, nous avons cheminé sur des sentiers escarpés dans ces gorges pour les descendre d'un côté et les remonter de l'autre.

Vous pouvez voir sur les photos, le fameux « Portail », la « Pierre Plantée », et le dolmen de la « Table des Turcs » où nous avons pique-niqué et fait une photo de groupe.

L'après-midi, le retour aux voitures s'est fait par les collines en passant par le joli hameau de « Le Roux ».

Le soir, pour la deuxième et dernière fois nous nous retrouvâmes tous au restaurant de la Chartreuse de Valbonne.

 

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Photos du jour 2 : Les Concluses de Lussan

 

 

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Jour 3 :  Le sentier botanique - lundi 18 avril (Pâques).

 

Le lundi de Pâques, dernier jour de ce week-end  fut consacré à la découverte du merveilleux sentier botanique situé autour de la Chartreuse. Vous verrez les photos du parcours et pourrez lire les panneaux explicatifs, photographiés également.

 

 

Le dernier déjeuner tiré des sacs fut pris en commun dans un champ aménagé pour les visiteurs de passage sur le côté de l'Abbaye.

Le retour sur Marseille s'est fait dans l'après-midi.

Encore merci Mireille pour ce formidable week-end !

 

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Photos du jour 3 :  Le sentier botanique

 

 

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