Randonnée du 18 décembre 2012 dans le massif de l'Étoile
Le sentier des chèvres
À 9h 30, sur le parking de la gare de Septèmes les Vallons, nous étions 11 au départ : Marie-Pierre, Dédé, Françoise, Francis et Patricia, Pierrot, Michèle et leur fils Mathieu, Ake, Yveline et enfin moi, Alain, narrateur, responsable de la sortie et photographe.
Il faisait très beau, mais froid et il y avait du vent ce qui promettait de bons moments sur les sommets.
Après avoir traversé une partie du village de Septèmes au lieu-dit les Caillols et laisser sur notre gauche la route interdite aux voitures qui monte jusqu'à l'Étoile, nous nous sommes engagés sur une piste carrossable mais non fréquentée par les voitures (il y avait, en effet au départ de la route et de cette piste des barrières pour en empêcher les accès). Cette piste allait nous mener jusqu'aux pylônes de télécommunications de la Grande Etoile. Pour cela, il nous a fallu une bonne heure et demie avec quelques arrêts pour souffler. Pendant ces arrêts, Francis a pu se livrer à quelques exactions sur des cabanes de chasseurs qui ce jour-là étaient en pleine activité.
Après être montés à côté des pylônes et du centre de télécommunications de la Grande Etoile, nous avons pu admirer le paysage et la vue sur Marseille et son port. Ensuite, nous sommes descendus de quelques mètres sur le sentier en balcon du belvédère pour nous mettre à l'abri du vent du mieux que nous pouvions et déjeuner tranquillement au soleil. Nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée bien que les randonneurs à l'approche des fêtes et par ce vent et ce froid ne soient pas très nombreux. Après le repas, les discussions vont bon train et je peux photographier en macro une mante religieuse que Francis a dénichée derrière un rocher.
Nous reprenons notre randonnée et faisons route vers le second pylône de l'Etoile en suivant la crête. Au col, Francis et Patricia, nous quittent et descendent directement par un sentier situé au fond d'un vallon. Notre ascension, courte, est quand même rendue délicate à cause du vent violent dans les passages escarpés sur la crête. Néanmoins, nous arrivons sans encombre aux pylônes où nous pouvons, encore une fois, admirer la vue vers Marseille, Aix, le Garlaban, la Sainte-Baume et l'arrière-pays jusqu'à Lure et même plus loin. Ensuite, nous revenons au col, cette fois-ci par une piste. Celle-ci rejoint la route interdite aux voitures depuis Septèmes, celle que nous avions laissée à notre gauche le matin.
Descendrons-nous par la route ensoleillée ou par le sentier du fond du vallon ?
C'est le sentier qui est choisi à l'unanimité, et dans lequel nous nous engageons sans hésiter en pensant qu'il y aurait moins de vent par là. Un peu raide au début, il devient rapidement plus fréquentable, mais il est dans l'ombre des collines. Nous marchons une bonne heure dans ce vallon descendant, avant d'atteindre un carrefour et remonter, à droite, sur la route qui nous permettra une demi-heure plus tard de rejoindre Septèmes et nos voitures. Sur cette dernière partie du trajet, nous avons retrouvé un peu de soleil et les discussions sont allées bon train.
Nous nous séparons à 16h30, une demi-heure avant le coucher du soleil après avoir vainement cherché un bistrot ouvert dans Septèmes pour nous réchauffer autour d'un chocolat chaud que nous voyions en rêve depuis un moment.
Merci à tous les participants, et pour les autres, vous pouvez regarder les quelques photos suivantes en diaporama.
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