Dimanche 6 Avril 2014
Octobre 2013.
Nous sommes les premiers sur le site, mon mari et moi. Le ciel est menaçant…
Vite une petite prière… et Hop ! les nuages sont partis…seulement les A.N. ne sont toujours pas arrivés.
Pris d’un doute, on consulte le site : « randonnée annulée pour météo incertaine » .
Eh bien ! toute la journée, nous avons pris le temps de découvrir chaque grotte, explorer chaque recoin. On se sent minuscule dans un tel lieu. Nous étions seuls au monde. On évolue sur un chemin étroit et chaotique. Le contraste entre les tapis de feuilles d’automne, les falaises sombres et la mousse onctueuse qui couvre certaines parois rocheuses est saisissant, mais n’enlève rien à la dangerosité du site : «fermé en 2009 à cause des éboulements ».
Je comprends que par temps de pluie, l’expédition aurait été périlleuse.
Cela mérite une petite explication…
Les gorges se sont formées, il y a 6 M. d’années lors de la formation des Alpes. Le Luberon s’est relevé tandis que le réseau des cours d’eau s’est enfoncé dans le petit Luberon.
La mer a recouvert la région, il y a 2 M. d’années. Les gorgesont formé une calanque et quand l’eau s’est retirée, les gorges sont devenues un canyon sec qui servait de refuge et de sépulture aux hommes de la préhistoire ( certains objets sont exposés à Avignon et à Cavaillon).
avril 2014
Cette fois nous sommes 15 pour une boucle d’environ 17 km.
Bernard et Michèle décident de commencer par les gorges. On traverse un champ d’oliviers avant d’entrer dans le canyon.
Quelques minutes plus tard nous sommes de retour : contrairement à la première fois, une grande étendue d’eau peu engageante nous barre le passage. On ne sait pas non plus ce qui peut nous attendre plus loin.
Rebrousser chemin pour avoir les pieds secs toute la journée et finir par le côté aventureux a été plus judicieux.
La température monte d’heure en heure et les vêtements raccourcissent à vue d’œil.
Quelques courageuses tulipes poussent au milieu des chemins caillouteux : ça sent bon le printemps !
Une longue marche nous mène non loin de la crête de Serre Long pour le pique-nique. Enfin, le sommet ! Y’a que Dédé qui y est allé et qui nous salue du haut de son rocher.
On redescend par le même chemin.
Enfin, on arrive dans les gorges, toujours aussi impressionnantes.
Les couleurs environnantes sont différentes.
Je constate qu’il y a eu beaucoup d’éboulements depuis octobre 2013, et de nombreux arbres couchés qui gênent le passage. Ce canyon est décidément inhospitalier.
Contrairement à la première expédition, il est très fréquenté et tout le monde évolue tranquillement pour éviter les chutes.
Quelques paparazzis du groupe photographient nos prouesses.
Comme à Marseille, on connaît ici aussi des embouteillages : un passage sombre et très étroit baigné dans une eau malodorante qu’il faut traverser en équilibre sur des cailloux.
Personne ne fait de plongeon.
Plus loin, cette fois, il faut retirer nos chaussures et traverser à la nage… non, je rigole !
Christiane malgré ses soucis aux pieds a été courageuse.
J’ai senti aujourd’hui de bonnes énergies et quoique nous soyons passés dans l’après-midi, par le trou du Rat et ayons traversé le vallon de la Peine, la journée s’est déroulée dans la bonne humeur .
Louisiane
NB : Sous les photos, le tracé de la rando sur la carte IGN au 1/25000
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |