La Croix de Pourcieux, Roquefeuille

Randonnée du dimanche 18 octobre 2020


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Randonnée à Pourcieux

Après une montée progressive et sans difficulté particulière, nous atteignons le sommet où nous attend une belle croix en bois qui domine le paysage.

L’endroit est propice au pique-nique, car le soleil est de la partie et le vent quasi inexistant.

La vue est carrément panoramique :

   

Tout en bas, la civilisation grouillante avec l’autoroute et ses «houatures» vrombissantes !

Au loin, une colline couverte d’envahissantes éoliennes : ce jour-là, elles sont au chômage, ce qui fait le bonheur des oiseaux ! Et encore tout en bas, comme des étangs complètement immobiles, des panneaux photovoltaïques s’intègrent un peu plus dans ce paysage verdoyant. Des champs de vigne sont sagement alignés comme ils savent le faire depuis des siècles. Quelques bâtisses parsemées ici et là  leur tiennent compagnie.   

En regardant bien, on finit par apercevoir, au fond à droite, un petit pont végétalisé qui enjambe l’autoroute :  à la tombée de la nuit, on peut imaginer la procession  des animaux sauvages de toutes sortes, les petits comme les grands, les rampants comme les plus agiles...

Puis, nous redescendons : le  sentier est un peu acrobatique à cause des nombreux cailloux qui jonchent le sol. Nos pieds dérapent parfois et nous tombons de toute notre hauteur sur notre auguste postérieur, heureusement  la partie la plus charnue, ce qui limite les dégâts !

Nous en profitons pour découvrir les restes d’un château très très ancien ; les vestiges sont cependant impressionnants par la grosseur des blocs.

Comme nous avons du mal à retrouver le sentier du retour, nous décidons de « baragner » un peu, pour finir par rejoindre la voie ferrée désaffectée : nous inventons alors la  « rando-rail ».

Et nous voilà à marcher, voire sautiller, comme des enfants sur les traverses en bois en très mauvais état. On se croirait presque revenus au temps du Far West. Une locomotive à vapeur va peut-être apparaître après le tournant !

C’est le retour à notre vie quotidienne mais tous, détendus et prêts à tenir notre place !

Michèle Daniel C.


Sur les chemins des monts Aurélien

Cette rando, un dimanche d’octobre bien ensoleillé et sans beaucoup de vent, a commencé dans l’ancien village de Pourcieux. C’est un site préhistorique où, en faisant des  fouilles, on a découvert de nombreux outils en silex ainsi que des céramiques, meules et polissoirs.

Le nom « Pourcieux » serait  d’origine provençale et aurait pour sens « toit à cochons ». Ce serait  pour cela qu’il y a un cochon dans le blason du village. Néanmoins, certains historiens ne sont pas d’accord avec cette explication. Pour eux, le nom viendrait de celui du consul Romain « Porcius », qui aurait servi sous Caius Marius. Ce dernier fut le vainqueur des Celtes à Pourrières, en 102 Avt. JC, au terme d'une bataille particulièrement sanglante.

En tout cas, nous n’avons pas senti d’odeur de cochon à Pourcieux lors de notre passage ! Mais laissons là ces controverses à propos de l’origine du nom du village, peut-être, pas essentielles. 

Les petits villages du Var ont aussi été les décors de livres de Frédéric Mistral. Il écrivait en provençal et a eu, en 1904, le Prix Nobel de littérature.

Notre but n’était cependant pas uniquement de nous intéresser à l’histoire du village. Guidés par Jean-François qui se servait de son portable comme GPS, nous prîmes plaisir à observer les monts Aurélien tout en marchant.

  

Nous étions 22 et avons gravi 600 m environ. Cela correspond en physique à approximativement 8 000 KJ (Kilos Joules : mesure d’énergie) ou encore à l’énergie qu’un individu peut dépenser grâce à l’absorption de 1,5 KG de porc (en tenant compte du rendement du corps humain).

Le but était de nous rendre à un sommet sur lequel se trouve une croix. Nous y sommes parvenus en suivant des sentiers parfois assez raides, 15 mn avant l’heure prévue par Jean-François (cela n’arrive jamais à un TGV !).

En haut, il y avait bien sûr la belle vue promise, et en prime, à mon grand plaisir, celle sur un parc d’éoliennes récemment construit.

Après avoir repris des forces tout en dégustant notre pique-nique, nous attaquâmes la descente. Celle-ci fut sans problème jusqu’au moment où un panneau « Propriété Privée, passage interdit, chasse gardée », nous a coupés dans notre élan. Il a fallu improviser et faire un contournement de la zone, ce qui a allongé la rando de plusieurs kilomètres.

On termina par une marche sur une voie de chemin de fer apparemment abandonné depuis longtemps.

Nous sommes quand même tous arrivés sains et saufs quoiqu’un peu fatigués. Mais ça, ça fait partie de la vie des randonneurs !

Merci Jean-François.

Ake 


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