Environs de Meyrargues

Randonnée du 28 décembre 2014

Voilà c’est la dernière de l’année. À 9 h45 à Meyrargues, nous sommes 9 courageux au rendez-vous. Le froid est glacial, mais le moral au beau fixe et le désir d’éliminer les chocolats de Noël nous motive.

Après une montée assez raide et vertigineuse, mais qui nous réchauffe, nous arrivons à la tour de guet où une petite pause s’impose. Occasion de goûter la pâte de coings et les calissons faits maison. Cet arrêt nous permet d’apprécier une vue magnifique sur Meyrargues, son château.

Nous continuons notre périple « un peu à l’aventure » (les présents me comprendront) et à 12H15 nous rejoignons un petit plateau ensoleillé, endroit idéal pour le pique-nique. Nous en profitons pour goûter un petit vin d’orange et reprendre des forces.

Après cette pause réconfortante, nous reprenons notre chemin, toujours dans le froid, avec un petit détour par la table d’orientation avant d’entamer la descente. Ce lieu surplombe toute la vallée autour de Meyrargues et nous offre une autre vue magnifique.

Nous finissons notre boucle aux alentours de 15h45 et nous quittons avec la phrase traditionnelle « bon bout d’an et à l’an ké vint (*)», avant de nous engouffrer dans les voitures pour récupérer un peu de chaleur.

Ainsi, se termine le programme 2014 et à bientôt sur les chemins de 2015.

                                                                                                                                                                    Martine

(*)  Note de la rédaction  :

Cette phrase est provençale ... donc occitane, puisque le provençal est une forme de l'occitan.

La forme provençale en orthographe classique est :

"A l'an que vèn, se siam pas mai que fuguem pas mens."

 (ou que siguem pas mens, avec une autre forme de subjonctif, utilisé ici pour marquer le souhait). 

En graphie mistralienne :

"A l'an que vèn, se sian pas mai que fuguen/siguen pas mens."

Soit: A l'année prochaine, si nous ne sommes pas plus nombreux, que nous ne soyons pas moins nombreux. C'est-à-dire : S'il n'y a pas de naissance, qu'il n'y ait pas de décès.

Dans un état antérieur du provençal ou aujourd'hui dans d'autres dialectes (dans une forme de languedocien) on dirait:

"A l'an que ven, se sèm pas mai, que siam pas mens."

La clé de la différence est un glissement morphologique qui fait qu'en provençal moderne l'ancien subjonctif "siam" est devenu indicatif (il a remplacés "sèm" 'nous sommes') tandis qu'un nouveau subjonctif analogique ("siguem", "fuguem" et d'autres formes) remplaçait l'ancien subjonctif "siam".

 

meyrargues_01.jpg meyrargues_02.jpg meyrargues_03.jpg meyrargues_04.jpg meyrargues_05.jpg
 
 
 
 
 
meyrargues_06.jpg meyrargues_07.jpg meyrargues_08.jpg meyrargues_09.jpg meyrargues_10.jpg
 
 
 
 
 
meyrargues_11.jpg meyrargues_12.jpg meyrargues_13.jpg