19, 20 et 21 AVRIL 2014

C’est la première fois que nous randonnons  avec Amitié Nature.

Nous sommes partis de chez Netta à Cucuron.

Il y avait une douzaine de randonneurs, certains de Marseille ou en voisins du Vaucluse, du Gard et même d’Auvergne.

Comme Netta ne voulait pas que nous soyons trop chargés, elle a décidé de porter les bagages  au gîte de Lourmarin où elle nous a rejoints en voiture puisque c’est elle qui a préparé le repas du soir. Du coup nous avons marché légers pour le premier jour.

L’étape suivante : Lourmarin/ Buoux  (Auberge des Seguins), Netta a aussi porté les bagages. Comme il n’y avait que quatre heures de marche, c’était relax.

Nous avons pris les sacs le dernier jour, mais c’était moins lourd puisqu’il n’y avait plus les provisions, seulement les affaires de nuit pour les gîtes. Heureusement ! parce que pour cette dernière étape (Buoux/ Cucuron par Sivergues) nous avons beaucoup marché.

Quel plaisir de promener au grand air, profiter de l’herbe grasse du printemps ! Chacun (ou presque) s’est occupé de nous à tour de rôle : marcher à nos côtés, nous encourager dans les montées, modérer notre élan dans les descentes.

Le barbu qui dirigeait la balade  nous a beaucoup photographiés. Du coup il n’a pas trop marché à nos côtés, mais à chaque étape il nous a gratouillé avec la brosse….

La mince frileuse aussi, sauf qu’elle avait oublié ma tête, alors je me suis frotté contre elle pour qu’elle y pense .

La petite brune du Gard s’est chargée de nous nettoyer les pieds. Elle dit souvent qu’on est trop mignon.

Ce sont les deux plus jeunes, frère et sœur, qui ont marché le plus souvent avec nous.  Ils étaient sympas.

Je crois que les vieux étaient bien contents qu’ils s’en chargent !  Faut dire qu’on s’est bien marré en chemin à les faire tourner en bourrique !

Le grand Gardois nous avait donné son sac à porter, du coup j’avais décidé de ne pas avancer lorsqu’il me tenait ! Avec l’Auvergnat non plus : incompatibilité d’humeur ont-ils dit.

Ils ont laissé tomber et c’est le grand dégarni qui a pris le relais. Avec lui on ne rigolait pas, mais Caroline l’a poussé dans une montée, il a bien failli partir dans les buis !

La grande qui organisait,  est tombée sur les fesses !!  Encore mieux, avec toute l’herbe fraîche que j’avais brouté en chemin, le deuxième jour, j’avais le crotin un peu… liquide et dans une montée je me suis laissé aller et flop une giclée sur ses chaussures et son pantalon !!! Han ! Han ! Han !

La grande blonde en rose, on ne lui a pas fait de vacherie. La petite blonde par contre on l’a bien faite courir dans la descente. Comme elle a laché la longe, c’était moins drôle !

L’autre petite blonde aussi elle est tombée. Faut dire qu’elle ramassait quelque chose, je suis venu voir.  C’était du thym : pas intéressant… en partant hop ! Un coup de sacoche et elle a fini les quatre fers en l’air ! Elle si gentille avec moi a même dit un gros mot.

Il y en a deux que j’aurais bien voulu me faire,  c’est le grand barbu qui, tout le week-end, m’a rebaptisé  Florentin au lieu de RO-MA-RIN  et la petite à  casquette qui disait Camomille au lieu de CA-RO-LI-NE ! Quels bourricots !

Récit de Romarin et Caroline trancrit par Monique