et histoires de pylônes avec Bernard

17 et 18 octobre 2015

 

 

Participants à cette troisième session : Hubert, Anne, Sylvie D alias « situation dangereuse », Sylvie M alias « sadomaso », Mireille, Jean Claude, Monique, Pierre André, Anne Marie et moi.

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Samedi après-midi : théorie au siège du club

·       Tout d’abord, Bernard inventorie nos connaissances. Mireille se distingue mais Monique remarque vite qu’elle a le cours sous les yeux (privilège de redoublante).

·       L’étude des courbes de niveau provoque une surchauffe de méninges qui nécessite une pause cacahuètes/Perrier (merci Pierre André).

·       Ensuite, les relevés d’azimuts sont exécutés avec une concentration et une collaboration exceptionnelles (parole de quintuplante).

·       La formation se termine par la lecture de coordonnées UTM à l’aide des équerres Disableu :

Monique : « A quoi ça sert ? »

Réponse prémonitoire de ma part : « Par exemple, à indiquer aux secours la position exacte d’un blessé ».

·       Pour clôturer la séance, Bernard nous indique l’heure et les coordonnées UTM du rendez-vous du lendemain, confiant malgré la pluie annoncée.

 

 

Quelques documents utiles pour la lecture des cartes distribués pendant le stage :

 

Dimanche matin : application pratique sur le terrain

·       Exercice 1 : Se rendre sur place en voiture (sous la pluie).

Nous doublons Hubert et SD, arrêtés sur le bas-côté, cartes à la main, en grande discussion. Mireille, arrivée la première, s’inquiète un peu. Finalement, Bernard récupère sa dernière brebis égarée grâce au téléphone portable…

·       Exercice 2 (non prévu au programme) : « Retrouvez la boussole de Pierre André »

·       Exercice 3 : « Repérez sur la carte tous les sentiers que vous voyez sur le terrain »

Chacun dit la sienne avec conviction. Grâce à des questions bien choisies, Bernard sème le doute et tout s’arrange.

SM stupéfaite : « On est vraiment au millimètre, y’a pas de hasard ! »

·       Exercice 4 : « Suivez l’azimut 322 »

Pierre André, soucieux : « Il va falloir réfléchir ».

·       Exercice 5 : « Rendez vous au lieu-dit « le château » »

Monique démarre en trombe, sûre d’elle, bientôt rejointe par Mireille, alors que le reste du groupe, stationnaire, réfléchit.

Jean Claude, résigné : « Ah les filles de l’Estaque ! »

Arrivée au but : Pierre André, déçu : « Ce n’est pas un château féodal ».

·       Exercice 6 : « A partir du réservoir pouvez-vous vous orienter ? »

Mireille : « Mais bien sûr !» - SM : « Trop facile ! »…

·       Exercice 7 : Bernard très sérieux : « où sommes-nous EXACTEMENT ? »

Grand silence.

Bernard : « Regardez autour de vous ce qui peut vous aider…

-        Un pylône électrique !

-        On vise le pylône 

-        Azimut 70

-        Non 76 et toi combien ?

-        Mais c’est lequel de pylône sur la carte ?

-        Ben… on en voit trois

-        Où ? sur la carte ou sur le terrain ?

-        Regardez le sens des flèches le long des lignes électriques

-        Ça veut dire quoi ?

-        Ah oui ! le pylône est sur un sommet, les deux autres dans des creux »

·       Exercice 8 : « Allez à la source de l’Infernet pour le repas »

La faim et le cours d’eau nous guident. Emerveillement collectif devant ce site naturel en milieu urbain. Photos de groupe devant la cascade.

    

 

 

Après le repas  et l’overdose rituelle de chocolat (brut, aux amandes caramélisées, aux myrtilles…) :

·       « -  Quel sentier peut nous conduire à moins de 500 m du stadium ?

-        SD : C’est une question embarrassante. »

Pierre André, tout fier, sort sa boussole (il l’a retrouvée et en plus il sait enfin s’en servir).

Bernard : « Sans boussole, uniquement grâce aux repères visuels ».

Mireille, comme aimantée par la ligne électrique, escalade les rochers puis suit une trajectoire rectiligne. Nous la suivons tous.

Mireille : « On a gagné, on a trouvé le stadium »

Bernard : « Où sommes-nous ? J’avais demandé de suivre un sentier »

SM : « Oh la vache ! »

Anne : « Les fils électriques font un angle »

Monique : « Tu me prêtes ta boussole ? »

Pierre André : « On est ici »

SM : « On est là »… Fière : « Je suis plus près de la vérité que toi Pierre André, oh ouais ! »

Anne : « Là il y a le pylône, hop, hop, donc on est par là à peu près »

SM : « On est dans un no man’s land »

Bernard : « On est à X = 685617 et Y = 4811767 »

Réflexe conditionné : valse d’équerres Disableu

SM, inquiète : « On n’est pas sur le sentier, il serait plus sûr de retourner »

Bernard : « Pierre André est à l’ouest… à quelle distance il faut tourner à droite ? »

SM : « Ça va pas tarder »

Monique : « Mais comment on fait pour évaluer les distances ? »

·       Nous arrivons au sommet d’un talus. C’est là que « situation dangereuse » décide, avec l’aide d’Anne » de nous exécuter une magnifique arabesque suivie d’un entrechat après lequel Bernard communique ses coordonnées UTM aux pompiers (CQFD). Après l’évacuation de SD, nous n’avons plus la tête à la lecture de carte sauf SM, passionnée, qui ne lâche pas le morceau jusqu’à l’arrivée aux voitures.

 

Michèle Boyer

 

PS : Nous souhaitons un bon rétablissement à Sylvie. Afin de préserver ses lundi, Mireille a décidé d’équiper chaque animateurs d’un kit comportant une déclaration d’accident.

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