La Barasse - Aubagne

par le GR 2013

le dimanche 10 mars 2019



 

 


 

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Nous étions donc 13, à 9 h, au rendez-vous situé dans le 11e arrondissement de Marseille, en face de la Valentine, de l'autre côté de l'autoroute sur la nationale qui va de saint Loup à Aubagne, dans le quartier de la Barasse.

Cette rando avait déjà été faite fin janvier 2017 en partant de saint-Marcel.

Elle suit une partie du GR 2013. Ce dernier fut créé, par des artistes-marcheurs, en 2013. Cette année-là, Marseille fut capitale européenne de la culture.

Son tracé autour de l'étang de Berre et du massif de l'Étoile comprend 365 km de sentiers.

C'est un chemin pour tous : pour les habitants et les touristes, les familles, les sportifs, les artistes et les randonneurs… Une escapade d'une heure ou un voyage de 20 jours, pour renouveler en profondeur, durablement, la relation entre ville et nature.

Nous avons commencé par une navette d'une demi-heure, qui nous permit de déposer trois voitures à l'autre extrémité du parcours prévu, à côté du cimetière de Fenestrelles à Aubagne, 9 km plus loin.

Donc, le vrai départ s'est fait à 9 h 30.

Quelques centaines de mètres de bitume furent nécessaires pour atteindre le GR 2013 au fond du vallon de la Barasse. Nous y fûmes accueillis par des tirs de fusil nourris. Heureusement, ce n’est pas nous qui étions visés, mais des cibles ! Il s'agissait en fait d'un stand de tir, bien connu des Marseillais, situé à cet endroit.

        

En remontant le vallon de la Barasse les détonations se firent de plus en plus faibles, puis disparurent.

Nous quittâmes ce vallon pour grimper à un col par un sentier bien tracé mais escarpé par endroits. Ce col est situé entre le vallon de Luinant, d'où nous venions, et le vallon des Escourtines, dans lequel nous allions descendre.

À ce col une petite halte s'est imposée.

Puis, la descente, d'abord par un sentier raide mais dégagé s'est poursuivie un bon moment, à couvert, dans les bois épais qui garnissent le fond du vallon des Escourtines.

Nous atteignîmes le croisement des chemins entre celui qui redescend à la Millière et celui-ci (GR 2013, le nôtre) qui allait nous permettre de grimper au sommet de la Candolle.

Toujours à couvert de bois épais et dans un vallon rocheux aux parois abruptes, nous nous hissâmes par un chemin bien tracé, mais raide sur certains passages où il fallait mettre les mains, en direction du sommet.

           

Avant de l'atteindre, vers 11 h 45, nous fîmes la pause déjeuner, un peu tôt, mais à l'abri du vent qui s'était levé. L’endroit était au soleil et à proximité de jolis points de vue sur la vallée entre Marseille et Aubagne.

Nous repartîmes rassasiés et reposés vers 13 heures pour finir l'ascension du sommet de la Candolle. On suivit d’abord la crête, puis un magnifique sentier en balcon.

        

Le sommet domine de ses 404 m, l'espace urbanisé entre Marseille et Aubagne et fait face au Garlaban, au Nord. On n'y aperçoit aussi, l'Étoile et la sainte Baume.

Les photographes s’en donnèrent à cœur joie et firent un festival de panoramiques.

Après la Candolle, une grande partie de la descente se fit par une piste jusqu'au petit sommet du Télégraphe (321 m).

Au passage, nous fîmes un petit détour pour observer un ancien aiguier qui servait autrefois aux bergers pour recueillir et conserver l'eau.

Du côté Sud, opposé à la vallée d’Aubagne on apercevait, derrière nous, le camp militaire de Carpiane et devant nous, le haut du village de Carnoux.

        

Le sommet du Télégraphe a reçu autrefois une tour faisant partie d'une chaîne d’autres tours. Cela permettait d'échanger des signaux composant des messages, à travers toute la France. C'était l'ancêtre du télégramme avant l'utilisation de l'électricité.

Au pied du Télégraphe, au croisement de chemins, dans un paysage désolé à cause des incendies récents et après une nouvelle petite pause, on attaqua la dernière étape.

On franchit d’abord une colline rase, encombrée de morceaux de troncs d'arbres broyés par les bûcherons qui ont dégagé les zones incendiées.

Heureusement, la fin du parcours se fit, au pied de cette colline, dans des bois épais et de belles clairières.

       

Nous atteignîmes les voitures vers 16 heures.

Le temps tout au long de la journée fut un peu nuageux mais toujours clair et la température clémente. Le vent toujours présent sur les crêtes n'était pas très violent et plutôt agréable.

L’itinéraire, bien que très intéressant et offrant de très beaux points de vue, était peu fréquenté ce jour là.

Fin de la rando.

  Alain          


 

   Les photos de Bernard et d'Alain    

 

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