Randonnée avec un âne près de Rians (Var)
Week-end du 20 et 21octobre
Compte-rendu samedi 20 Photos samedi 20 Compte-rendu dimanche 21 Photos dimanche 21 Recette du pâté végétal
Journée du samedi 20 octobre 2012
Le samedi matin, le rendez-vous est fixé à 8h45 à Rians, au lieu-dit les Bournelles chez Bernadette (*). C'est en se réchauffant devant un petit café accompagné de viennoiseries que le mini groupe AN (Mireille, Alain et Marie-Pierre) découvre, cartes sur table, l'itinéraire de la randonnée du jour.
(*) Bernadette a abandonné l'enseignement pour se consacrer à sa passion pour les ânes. Elle fait partie de la fédération nationale Ânes et Randonnées sous la dénomination PROVENC'ANES.
Nous faisons ensuite la connaissance de Cachou qui transportera nos sacs de voyage pendant ces deux journées de randonnée.
Après un apprentissage de bâtage et d'équilibrage des charges, nous sommes fin prêts pour cette randonnée inhabituelle !
C'est Mireille, qui après avoir murmuré à l'oreille de Cachou, prend le départ en le tenant par la longe. Bernadette nous accompagne à travers les chênes jusqu'à sa cabane où nous nous arrêterons demain en fin d'après-midi.
La forêt de chênes s'éclaircit, un vieux chemin sur terrain découvert nous conduit à la ruine des « Coquilhats ». Il est agréable de marcher au pas de l'Ane, un pas assez rapide ; Mireille semble s'envoler, moi je la suis comme je peux… Alain est loin derrière. Le rythme imposé par Cachou ne lui convient pas !
Nous longeons le bas de la montagne d'Artigues sur notre gauche par le chemin qui monte légèrement, avant d'arriver à la route goudronnée.
Alain veut bien prendre la longe à son tour. Cachou, légèrement vicieux, sent que le pas d'Alain n'est pas le sien, aussi fait-il en sorte d'accélérer et même de pousser mon pauvre ânier sur le bas-côté !
Mireille reprend les choses en main, et c'est ainsi que nous arrivons dans Artigues, au moment de la messe. Nous faisons sensation avec notre équipage. Cachou pris de frénésie, pousse Mireille dans les bras de Monsieur le maire accompagné de messieurs costumés car c'est dimanche et c'est la fête au village.
C'est tantôt Mireille, tantôt moi qui menons Cachou, toujours à un train accéléré, en raccourcissant la longe lorsqu'il a des velléités de goûter à l'herbe des talus ou du chemin.
C'est bientôt l'heure du pique-nique, nous arrivons au sommet du mont Major, avec du vent, sans le soleil ni la belle vue que nous aurions dû avoir, par temps clair, sur Saint-Martin et Esparron.
Nous débâtons Cachou qui s'est très bien comporté toute la matinée. Une longue longe attachée à un arbuste, un peu d'orge et de l'herbe à sa disposition : Cachou peut se reposer et nous aussi.
Le soleil fait une timide apparition pendant notre pique-nique et notre brève sieste, car il faut penser au retour… Rebâter Cachou, vérifier les sangles, bien équilibrer les paniers... il faut descendre du mont Major. Nous traversons Rians et faisons un bout de départementale avant d'arriver au domaine de Saint-Maurin.
Une magnifique allée de platanes conduit au bâtiment principal de cet ancien monastère de l'œuvre Timon David, transformé en gîte.
Sœur Nicole vient nous accueillir et nous montrer où ranger le bât de Cachou. Nous devons nous occuper en priorité de lui : un endroit où l'attacher avec herbe et épis de maïs à disposition, un grand seau d'eau car il n'a rien bu depuis le matin.
Raymond et Jacqueline, Jean-Claude et Monique sont arrivés en même temps que nous et on fait connaissance avec Cachou. Ce sont eux qui le mèneront demain.
Sœur Nicole peut ensuite nous montrer nos chambres. Toilette, puis thé ou tisane dans la grande salle à manger en attendant l'heure du dîner.
Marie-Pierre
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Journée du dimanche 21 octobre 2012
Dimanche matin, petit-déjeuner pour tous.
Cachou se délecte d’épis de maïs ramassés par Mireille, d’un grand seau d’eau fraiche apporté par Marie-Pierre et après quelques coups d'étrilles donnés par Jacqueline, le voilà fin prêt à être bâté.
Bernadette nous rejoint et la petite troupe s’en va, au rythme entraînant de notre âne. Cachou aime bien marcher en tête et il faut souvent le freiner pour ne pas randonner au pas de course !
Chemin faisant, Bernadette nous apprend que les glands des chênes, fort appréciés par Cachou et de nombreux animaux de la forêt, sont très nourrissants et que nous pouvons, nous aussi, les consommer. En particulier sous forme de pâté.
Toujours intéressée par de nouvelles découvertes culinaires, je questionne longuement Bernadette à ce sujet.
Jean-Claude, toujours cobaye, commence à s’inquiéter sérieusement devant ma curiosité sur le « Pâté Végétal de Glands » (*).
Après un déjeûner rapide car l’orage gronde au loin, nous reprenons notre route.
Nous allons toujours bon train, nous derrière et Cachou devant.
Pour la pause goûter, ce coquin fouille contentieusement nos sacs à la recherche de quelques friandises et tente même de boire dans la bouteille de Marie-Pierre.
Bernadette nous offre thé et rafraichissements dans sa « cabane » de bois par laquelle nous faisons un détour.
Une demi-heure plus tard, nos arrivons à destination. Cachou retourne dans son van, nous nous disons au revoir et il se met à
pleuvoir.
Un très bon week-end !
(*) J’ai effectivement trouvé des recettes sur internet que je vous fais partager dans la rubrique « La cuisine de Cousine Monique » sur le journal des AN. Mais je n’ai pas encore essayé…
Ci-dessous, aprés les photos, ce que j'ai trouvé.
Monique
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Pâté végétal aux glands
Adaptation d’une recette de "La cuisine de Robin des bois" ( L.Hignard/A.Pontoppidan. éd.Actes Sud. 2002 )
Ingrédients : env. 30 glands (ici sauf erreur, de chêne pubescent, de chêne commun en Provence), une carotte, un 1/2 bol de pain trempé puis émietté, 2 cuillères à soupe de levure de bière maltée, 2 cuillérées à soupe d'huile, sel, poivre, baies de genièvre, épices...
Sélectionnez environ 30 gros glands et mettez-les dans une casserole d'eau froide. Portez à ébullition et laissez bouillir 5 mn, puis égouttez-les et rincez-les sous l'eau froide. Vous pouvez alors les peler facilement.
Coupez-les en petits morceaux puis plongez ceux-ci dans une casserole d'eau froide : les faire bouillir 1/4 d'heure, l'eau de cuisson devient brun foncé. Egoutter et bien rincer. Recommencez l'opération mais en faisant bouillir 1/2 heure. Egouttez, rincez plusieurs fois. A ce stade, c'est déjà bien de la purée (on en obtient env. 1 bol)
Râpez une carotte dans un saladier, ajoutez la purée de glands égouttée + de la levure de bière maltée (env.2 c.à s.) + sel + 2 c.à.s. d'huile d'olive + puis le pain préalablement trempé, égoutté sommairement ( qu'il reste quand même bien humide ) et émietté + épices. Mélangez ou mieuxdonnez un coup de mixer, ajoutez si besoin un peu d'eau.
On obtient une pâtecompacte à verser dans un moule sulfurisé; cuire environ 1/2 heure.
Le goût peut rappeler celui de la châtaigne en moins sucré.
Un autre internaute dit :
J’ai ajouté un oignon, du plantain, des orties, un demi-poireau, de l'huile de colza pour lisser le tout, un peu de sel de Guérande, une demi-heure au four, thermostat doux (180°C).
Que le premier qui essaye cette recette se fasse connaître…
Monique